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Pierre Leducq : Alliance Solidaire des Français de Nouvelle-Zélande

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Écrit par Nicolas Roger
Publié le 24 mai 2021, mis à jour le 25 mai 2021

Les prochaines élections des conseillers des Français à l’étranger et des délégués consulaires auront lieu le dimanche 30 mai 2021 pour la Nouvelle-Zélande, les Îles Cook et Samoa. Tête de liste de liste "Alliance Solidaire des Français de Nouvelle-Zélande", Le Petit Journal Auckland a interviewé M. Pierre Leducq.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

En Nouvelle-Zélande depuis 1997, j’ai développé ma carrière dans le conseil en informatique auprès de sociétés locales pour développer leur présence en Europe

Depuis 2014, je suis aussi conseiller consulaire pour la Nouvelle-Zélande. Fort de cette expérience, je souhaite poursuivre cette fonction bénévole qui permet d’être à l’écoute de la communauté française locale et de la représenter auprès de l’ambassade à Wellington, mais aussi de porter la voix des Françaises et Français de Nouvelle-Zélande jusqu’à Paris.

Avec l’ASFE (Alliance Solidaire des Français de Nouvelle-Zélande), j'ai trouvé un support formidable de personnes dédiées à notre cause et indispensables pour mener à bien le rôle de Conseiller des Français de l'Étranger.

 

Comment avez-vous constitué votre liste ?

Les institutions imposent une alternance homme femme et une liste de 6 colistiers, nous avons voulu rassembler des Françaises et Français de Nouvelle Zélande d’origines géographiques, de professions et de générations différentes sans aucune appartenance politique parce que nous ne souhaitons pas rassembler autour de convictions politiques mais autour d’un seul objectif : celui de toujours mieux servir la communauté Française de Nouvelle-Zélande.

 

Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français de Nouvelle-Zélande ?

S’intégrer dans un pays qui est aux antipodes de la France. Ceci recouvre la scolarité pour les jeunes, l’accès au logement, couverture sociale, emploi. Il est important de revenir sur une présence des services de l'Ambassade sur Auckland comme nous l'avions dans le passé et ce, afin de faciliter un service maximal de proximité sur tout le territoire de la Nouvelle-Zélande, de Invercargill à KeriKeri.

 

Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l’étranger ?

La mission de Conseiller des Français de l'étranger consiste à représenter les Français de Nouvelle-Zélande et de les assister auprès des autorités françaises, dans leurs petits comme leurs grands besoins. Par exemple : une bourse scolaire qui n'est pas suffisante, un accident de la vie qui nécessite une intervention, un projet qui pourrait mieux se développer ou encore l’attribution de budgets participatifs mis à disposition par la France comme le STAFE, qui est un dispositif de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger.

Un conseiller des français de l’étranger ne peut exister qu’avec l’appui d’un groupe. Avec l’ASFE nous avons le soutien d’une organisation structurée qui est totalement dédiée aux Français de l’Étranger, au-delà de leurs appartenances politiques.

 

Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

Ensemble nous souhaitons améliorer le quotidien des Françaises et Français de Nouvelle-Zélande, faciliter la communication avec l’ambassade à Wellington et porter vos satisfactions, vos remarques, vos propositions auprès des pouvoirs publics, des parlementaires, des associations, du gouvernement, tout en provoquant des opportunités de rencontres et d’échanges locales.

Nous serons vos représentants pour vous aider et vous conseiller pour les aspects suivants : l’enseignement, la sécurité, la santé, l’installation, le retour en France, le mariage, les naissances, les visas, soit la vie de tous les jours. La population Française en Nouvelle-Zélande ne cesse de s’accroitre. Elle est estimée à plus de 10 000 aujourd’hui, mais seulement 5 000 sont enregistrés auprès de l’Ambassade. Nous pouvons faire mieux.

Nous voulons améliorer l’accès à l’information et aux services consulaires de l’Ambassade. Et donc l’ouverture d’une représentation permanente consulaire à Auckland est primordiale pour aussi mieux justifier une inscription aux registres de Français de l’Étranger.

Enfin nous désirons aussi mettre en place une convention entre la France et la Nouvelle-Zélande pour permettre l'accès à la retraite française sans pour autant la déduire de la retraite néozélandaise et vice versa.

Nous nous engageons à en influencer la mise en place avec l’aide des équipes techniques de l’ASFE.

 

Profession de foi Pierre Leducq ASFE

 

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