En Nouvelle-Zélande, l’actuel Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères sera l'un des principaux opposants à Jacinda Ardern lors des prochaines élections législatives, le 17 octobre prochain.
Winston Peters fait parti parti depuis 2017 de la coalition au pouvoir, entre le gouvernement de centre-droit du Parti national (New Zealand National Party) et le bloc de gauche des partis travailliste (Labour Party) et vert (Green Party).
C’est en 1993 que Winston Peters créé le parti New Zealand First, avec lequel il réussit à obtenir 9 sièges aux dernières élections législatives.
Entrée pour la première fois au Parlement en 1978, Winston Peters peut se targuer d’une longue carrière politique. En dehors de ses fonctions actuelles Peters a été précédemment Ministre des entreprises publiques, dirigeant des délégations commerciales dans plusieurs capitales, ou encore Ministre du Trésor.
Durant la grossesse de Jacinda Ardern, c'est également lui qui est nommé Premier Ministre par intérim entre le 21 juin et le 2 août 2018.
Une figure politique controversée
Souvent qualifié de populiste, de nationaliste, ou même de raciste, le Vice-Premier Ministre Néo-Zélandais est loin de faire l’unanimité dans son pays. L’ancien leader du New Zealand National Party, Don Brash, n’avait pas caché son étonnement à la suite de sa nomination au poste de Ministre des Affaires étrangères en déclarant notamment : « faire de lui le Ministre des Affaires étrangères fait beaucoup de mal à notre réputation sur le plan international ». Le journal australien The Age l’avait, quant à lui, qualifié de « populiste anti-immigré » à la suite de cette nomination.
Sa figure polémique s’est notamment forgée à la suite d’un discours qu’il avait prononcé en 2005 dans lequel il demandait que le nombre d’immigrés asiatiques diminue en Nouvelle-Zélande. Il accusait en effet ces derniers d’être l’une des sources principales de la criminalité en hausse dans son pays.
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