Malgré l'efficacité de la stratégie zéro COVID du gouvernement qui a permis à la Nouvelle-Zélande d'échapper à la pandémie, le pays souffre d'un manque de main d'oeuvre face à la la fermeture des frontières.
Le secteur laitier, l’horticulture, le logement, la restauration ou la santé, autant de secteurs touchés par cette pénurie de main d'oeuvre. Ainsi, 500 sages-femmes ont préféré quitter leur travail à cause du surmenage et 30 000 infirmières ont prévu de faire grève pour protester. « Nous comptons sur des infirmières qualifiées venant de l’étranger pour répondre à nos besoins en personnel, mais avec la fermeture des frontières, nous n’en obtenons pas » a déclaré une responsable de la New Zealand Nurses Organisation.
Jacinda Ardern reste prudente
La première ministre Jacinda Ardern préfère rester prudente : « Toute modification des paramètres de la frontière seront examinées attentivement par étapes, en fonction des risques », a-t-elle répété lundi. « Nous sommes allés trop loin et nous avons gagné trop de libertés pour nous précipiter vers cette prochaine étape et revenir en arrière. »
Une première étape a déjà été franchie toutefois la semaine dernière avec le retour sans quarantaine des travailleurs saisonniers venant des Samoa, des Tonga et du Vanuatu.
Watch live: What will it take to open up NZ's borders? Government lays out plans https://t.co/8ayiymTFmI
— RNZ News (@rnz_news) August 11, 2021