Début août l'agence gouvernementale Statistics New Zealand a publié un chiffre impressionnant de 4 % de chômage pour les trois mois se terminant fin juin, contre 4,2 % au dernier trimestre - avant l'entrée en vigueur des restrictions sur les coronavirus. Les statistiques avaient pourtant annoncé une baisse record du PIB de -1,6%, c’est-à-dire la plus forte depuis 1991.
Plusieurs secteurs comme ceux de l'hôtellerie, du transport, ou encore de la construction avaient été durement touchés par la pandémie de covid-19. Ce chiffre de 4%, qui a laissé de nombreux économistes assez sceptiques, témoigne pourtant d’une bonne gestion de la crise du coronavirus par la Nouvelle-Zélande.
I learned from @AdrianMyersTFO that unemployment in New Zealand was 4% in Q1 of 2020 and remained at 4% in Q2.
— Irfan Dhalla (@IrfanDhalla) August 18, 2020
The economy has of course taken a hit, but could there a better example of how disease control goes hand in hand with economic stability? https://t.co/PS3NFA9KfE
Un résultat encourageant mais qu'il convient de relativiser
L'agence ASB Economics a expliqué que le nombre de personnes classées comme chômeurs avait diminué, notamment en raison du fait que les travailleurs avaient abandonné la recherche d'emploi durant le lock-down. Or, un individu ne peut pas avoir le statut de chômeur s'il n'est pas à la recherche d'un travail.
De plus, d'autres chiffres tout aussi importants, tels que celui de l'emploi global ou encore les heures travaillées (en baisse de 10%), ont quant à eux chuté à des taux records.
Si les données actuelles sont bonnes, il faut donc s'attendre, comme l'a expliqué le Ministre des finances néo-zélandais, à des « conditions du marché du travail qui vont probablement se détériorer... »