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Nouvelle-Zélande : douche froide pour le tourisme international

Nouvelle zélande tourisme frontièresNouvelle zélande tourisme frontières
Roys Peak, New Zealand.
Écrit par Emile Brehant
Publié le 12 février 2021, mis à jour le 15 février 2021

Face à la presse, le ministre néo-zélandais du Tourisme, Stuart Nash, a adressé un message pour le moins décourageant aux entreprises touristiques de Nouvelle-Zélande, leur suggérant d’accepter la « dure et froide réalité » de la situation.

Un trou de 6 milliards de dollars. C’est l'abîme laissée par l’absence de touristes internationaux sur le sol néo-zélandais depuis le début de la pandémie mondiale de Covid-19. Face à cette crise, et des entreprises touristiques toujours plus à l’agonie, le ministre du Tourisme, Stuart Nash, a décidé d’adopter une position très ferme, indiquant que ces entreprises ne devaient « plus s'attendre à un soutien gouvernemental supplémentaire, à moins que les niveaux d'alertes ne changent ».

« Si vous avez une entreprise qui dépend uniquement ou principalement des touristes étrangers, et que vous n’avez pas pu passer d’une stratégie internationale à une stratégie nationale, alors je crains que vous devriez probablement avoir des conversations très difficiles avec votre banque, vos créanciers, vos administrateurs et vos employés », a ainsi déclaré avec fermeté Stuart Nash, bien qu’il soit « compréhensif » de leur situation.

Le ministre évoque également une « dure et froide réalité » selon laquelle la Nouvelle-Zélande ne verra pas de touristes internationaux sur son sol avant 2022. En ce sens, Stuart Nash indique qu’il lui semble déraisonné de subventionner des entreprises qui ne seront probablement plus debout d’ici à la réouverture des frontières.

« Nous sommes maintenant en février, et nous n'allons probablement pas voir de touristes internationaux dans ce pays en 2021, ce qui représente déjà une estimation plutôt optimiste. Donc, si vous avez encore 11 mois à tenir, combien d'argent des contribuables allons-nous utiliser pour subventionner ou soutenir des entreprises qui ne seront probablement pas viables avant au moins 11 mois ? », a ainsi insisté M. Nash, qui laisse donc une flopée d'entreprises dans le doute et la peur.

 

 

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