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La NZ améliore la transparence de son progr. d'aide au développement

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La Nouvelle-Zélande a fortement amélioré la transparence de son programme d’aide entre 2018 et 2020 (Photo : Facebook NZMFAT)
Écrit par Madeleine Goujon
Publié le 30 juin 2020, mis à jour le 1 juillet 2020

Avec un score de 77,6 % à l’Index 2020 sur la transparence de l’aide de la campagne Publish What You Fund, le Ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce se place désormais en 13e position sur 47 donateurs et sa performance est considérée comme « bonne ».

 

 

La campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, Publish What You Fund, a publié son Index pour l’année 2020, classant la performance des 47 bailleurs de fonds évalués entre « très faible » et « très bonne ». Le Ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce (MFAT) a obtenu un score de 77,6 %, considéré comme une bonne performance, le plaçant en 13e position sur 47. En comparaison, l’Agence française pour le Développement se place seulement en 30e position et le Ministère français pour l’Europe et les Affaires étrangères en 37e position, avec des performances « passables ».

La Nouvelle-Zélande est fière d’avoir plus que doublé son score sur l’Indice de transparence de l’aide Publish What You Fund 2020, a annoncé le Ministère des Affaires étrangères, améliorer la transparence du programme d’aide de la Nouvelle-Zélande… est la pierre angulaire des bonnes pratiques de développement.

La campagne Publish What You Fund – Publiez ce que vous financez – cherche à rassembler des informations transparentes, claires, accessibles et utilisables des dépenses mondiales d’aide aux pays en développement. L'objectif est d'accroître l’efficacité de l’aide et responsabiliser les donateurs : savoir ce qui est dépensé, où, par qui, sous quelle forme et avec quels résultats. Les bailleurs de fonds évalués sont des gouvernements, agences ou autres institutions qui fournissent de l’aide et financent le développement (comme la Banque mondiale).

 

 

Ces informations sont pertinentes pour les donateurs comme pour les bénéficiaires, mais aussi pour la société civile dans son ensemble. Chaque donateur sait ce que les autres donateurs dépensent, ce qui évite « une duplication des efforts dans certains domaines et un sous-financement dans d’autres ». Selon Publish What You Fund, ces informations permettent de coordonner les aides des différents donateurs pour avoir un impact maximal. Le bénéficiaire sait quant à lui combien d’aide est investie chez lui et comment celle-ci est dépensée, facilitant sa propre planification interne pour des projets à long terme. La société civile sait également quelles sont les dépenses et peut demander des comptes : instaurer une plus grande confiance dans les institutions tout en limitant les risques de corruption.

 

 

Outre un classement comparatif, l’index permet d’identifier les changements nécessaires à réaliser. Le MFAT néo-zélandais a ainsi rappelé que l’amélioration de son score en comparaison à 2018 n’était « qu’un début », et qu’il œuvrait pour fournir davantage de détails et mettre régulièrement à jour les données accessibles au public.

 

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