Pendant des années, la Nouvelle-Zélande a figuré en bonne position dans les plans de survie apocalyptique de riches Américains inquiets qu'un microbe tueur puisse, par exemple, paralyser le monde. Au cours des dernières semaines, le pays a été applaudi pour sa réponse à la pandémie. Aujourd'hui, le nombre de guéris est plus élevé que le nombre de malades. Seules 12 personnes sont mortes du virus tandis qu'aux États-Unis le nombre de décès s'élève à plus de 56 000.
Le réseau mondial d'abris souterrains Vivos a déjà installé un bunker dans l'île du Sud, juste au nord de Christchurch, a déclaré Robert Vicino, le fondateur de l'entreprise basée en Californie. Il a répondu à deux appels au cours de la semaine dernière de clients potentiels désireux de construire des abris supplémentaires sur l'île.
a Silicon Valley executive had to call his bunker-making company to ask how to get inside his New Zealand bunker because he'd never used it before https://t.co/yfZDBaVnMo
— Alan Yuhas (@AlanYuhas) April 21, 2020
Rising S Co., fabricant d'abris de survie, a planté une dizaine de bunkers privés en Nouvelle-Zélande au cours des dernières années. Le coût moyen est de 3 millions de dollars pour un abri pesant environ 150 tonnes, mais il peut facilement atteindre 8 millions de dollars avec des équipements supplémentaires tels que des salles de bain de luxe, des salles de jeux, des stands de tir, des salles de gym, des théâtres et des lits de soins.
Rising S Co. has already installed about 10 underground bunkers in New Zealand https://t.co/DzREyQzBsP
— Bloomberg Asia (@BloombergAsia) April 20, 2020
Certains habitants de la Silicon Valley ont déjà déménagé en Nouvelle-Zélande. Le 12 mars, Mihai Dinulescu a décidé de mettre fin à la start-up de cryptocrédit qu'il lançait pour s'enfuir dans le pays. "Ma crainte était que ce soit maintenant ou jamais, car je pensais qu'ils pourraient commencer à fermer les frontières", a-t-il déclaré au média NZ Herald.