L’attentat anti-musulman, le 15 mars 2019 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, au cours duquel 51 personnes ont péri dans deux mosquées, a amené une question importante : le terrorisme, influencé par la rhétorique de l’extrême droite en ligne, a préparé son attaque pour une diffusion maximale.
Dans les jours qui ont suivi la tragédie, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, et le Président français, Emmanuel Macron, ont travaillé sur l’« appel de Christchurch », un document de trois pages détaillant les actions des gouvernements et des entreprises de l’Internet dans la lutte contre les contenus terroristes, qui a été présenté mercredi 15 mai 2019 à Paris.
Les gouvernements donnent leur conclusion
Depuis sa création, l’Appel est soutenu par plus d’une cinquantaine de pays et organisations internationales ainsi que par dix entreprises du web, qui, dans leur domaine, mettent en œuvre une série d’initiatives en réponse de leur engagement mutuel.
« Les soutiens de l’Appel de Christchurch doivent se concentrer sur la réalisation de progrès concrets ; à cet égard, les premières conclusions du rapport sont prometteuses » a déclaré Jacinda Ardern. Le Président français a quant à lui déclaré qu’il souhaitait voir les fournisseurs en ligne prendre davantage position en matière de diffusion sur l’ensemble de leurs services.
et la Jacinda Ardern ont l’intention de réunir à nouveau tous les protagonistes à l’occasion de son deuxième anniversaire, afin d’examiner les prochaines étapes.
Vous pouvez retrouver ce rapport sur le site de l’Ambassade de France en Nouvelle-Zélande.
Together, we have achieved significant change through the #ChristchurchCall. There is more to do. So ?? + ?? will seek to re-convene supporters around the second anniversary of the Call, to focus on our next steps for progress. Read more: https://t.co/ZJ9J7Xhww0 pic.twitter.com/YjMZAr2Pvw
— New Zealand Ministry of Foreign Affairs & Trade (@MFATNZ) April 14, 2021