Une alerte à la bombe a été publiée après le piratage du site d’information néo-zélandais Stuff. La menace a forcé les autorités néo-zélandaises et australiennes à fouiller leur Consulat de Chine, où les hackeurs prétendaient avoir posé des bombes artisanales.
Mauvaise surprise pour Hayley Newton ce vendredi 5 février. Lorsqu’elle reçoit un appel de la police, elle ne se doute alors pas que son célèbre site d’information Stuff a été piraté à l’aube.
Pourtant, un groupe présumé de hackers chinois est parvenu à publier un article sur son site internet, glissant un message inquiétant. « Votre site Web a été piraté par 张卫 能 utoyo. Je suis ici pour vous annoncer qu’une petite bombe artisanale à l’intérieur d’un colis de la poste australienne a été déposée dans le consulat chinois à Sydney. Un deuxième appareil a été installé dans le même bâtiment à Auckland par nos amis ici. »
Par précaution, la police d’Auckland, comme celle de Sydney, vite alertée, s’est empressée de procéder à une fouille physique des locaux du consulat chinois, situé dans la banlieue de Ellerslie, sur l’île Nord d’Auckland. « Rien d'important n'a été localisé. Des enquêtes sont en cours pour établir la source et la validité de la menace », a déclaré une porte-parole de la police.
L’objectif des hackers, chinois, était de punir la Chine pour la pandémie.