Le ministère des transports et des infrastructures, aux côtés du premier ministre Kyriakos Mitsotakis, a présenté un nouveau programme de sécurité routière, qui vise à réduire de 50% les accidents et décès d’ici à 2030, conformément à l’objectif “zéro décès” fixé par l’UE d’ici à 2050.
Un programme de 450 millions d’euros, financé par la banque européenne d’investissements, sera mis en place pour intervenir dans 7000 endroits dangereux dans le pays. A côté de cela, d’autres initiatives seront menées notamment à travers l’éduction et les règlementations autour des questions de sécurité routière.
« Des petits changements pourraient faire la différence entre la vie et la mort », a déclaré le premier ministre, alors que nombreux accidents se produisent dans les villes et sur le réseau routier rural. Il a également souligné la nécessité d’un changement dans la culture de la conduite du pays.
Le ministre grec des Infrastructures et des Transports, Kostas Karamanlis, a mis en avant les axes primordiaux pour des routes sûres. "Notre plan prévoit des mesures concrètes : faire de nous tous de meilleurs conducteurs, qui conduisent des véhicules plus modernes, sur des routes beaucoup plus sûres et avec des règles équitables", a-t-il déclaré.
Principaux axes d’améliorations
- Un observatoire national de la sécurité routière va voir le jour, qui visera à la collecte et au traitement de données relatives à la sécurité routière.
- A partir de septembre prochain, l'enseignement de l'éducation routière deviendra obligatoire dans les écoles.
- L’examen théorique et pratique pour l'obtention du permis de conduire va évoluer afin d’améliorer la formation des conducteurs et des inspecteurs.
- Le code de la route va être révisé pour sanctionner les infractions à la hauteur de de leur danger.
- La vitesse autorisée sera abaissée à 30 km / h en milieu urbain.
- Le réseau routier va être amélioré dans le pays. Tronçons de routes, régions, endroits dangereux, sont à l’étude pour en améliorer l’accès et la sécurité.
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