Depuis le 1er janvier 2019, le prix des sacs plastiques dans les supermarchés et commerces de détail en Grèce est passé de 0,04 € à 0,09 €.
Augmentation du prix des sacs plastiques pour en réduire la consommation
Les sacs plastiques en Grèce sont devenus payants depuis le 1er janvier 2018. Avant, ils étaient encore gratuits partout, mais la Grèce a dû se mettre en accord avec la directive européenne concernant sa politique environnementale. Ainsi, de 0,04€ en 2018, les sacs plastiques dans les supermarchés et les magasins de détail passent cette année à 0,09€. Ce prix ne concerne pas les kiosques, ni les marchés de fruits et légumes, qui peuvent continuer à donner des sacs plastiques gratuitement.
En 2017, le ratio de sacs plastiques par habitant par an en Grèce était à plus de 300. Or, l’objectif européen est d’atteindre 90 sacs plastiques par habitant par an pour la fin de cette nouvelle année, et descendre à 40 d’ici 2025.
Socrate Famellos, vice-ministre de l’environnement et de l’énergie, explique que « d’après les données que nous avons des grands supermarchés, des chaînes et commerces de détail, nous estimons la consommation de sacs plastiques à environ 620 à 650 millions par an. Si on tient compte des kiosques, marchés populaires et petits magasins pas encore complètement enregistrés, on arrive à 90 sacs plastiques par habitant par an, ce qui est l’objectif de la directive européenne ».
Des mesures écologiques pour réduire les déchets marins
Face à une croissance incessante des déchets plastiques dans les fonds marins, il fallait agir. D’après le Fonds mondial pour la nature (WWF), le plastique étouffe nos océans, il tue et nuit à la vie marine. Alors que les tortues mangent des sacs plastiques car elles pensent que ce sont des méduses, on trouve des oiseaux de mer avec l'estomac plein d'objets en plastique.
Le Parlement Européen a même voté en octobre 2018 l'interdiction de 10 produits en plastique à usage unique. Cette liste représente 70 % des déchets contribuant à la dégradation de nos plages et à la pollution des océans. Ainsi, les couverts, les cotons-tiges, les assiettes, les pailles, les tiges de ballons gonflables ou encore les touillettes, font dorénavant partie de la liste des objets à éradiquer, qui devront être fabriqués avec des matériaux plus durables.
Sources : AMNA, Commission européenne, WWF