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Uber sur les routes d'Abidjan

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Écrit par Anaïs Bernadine
Publié le 12 décembre 2019, mis à jour le 16 décembre 2019

Fraîchement arrivé à Abidjan, Uber réussira-t-il à se faire accepter ?

Abidjan est la 1ère ville d’Afrique subsaharienne francophone à accueillir Uber. Après des essais concluants dans la ville aux 5 millions d’habitants, le service de chauffeurs privés s’est officiellement implanté en Côte d’Ivoire. Le Manager Pays pour Uber dans le pays, Marjorie Saint-Lot, s’en est même réjouit à l’annonce de l’implantation du service.

Sur l’application, les voitures sont représentées par les taxis oranges visibles dans les rues d’Abidjan. En effet, ce n’est pas un VTC qui s’arrête au point de rencontre, mais un traditionnel taxi. Malgré les 5 minutes d’attentes annoncées, celle-ci est d'environ 10 minutes, même Uber n’a pas le pouvoir de lutter contre la circulation encombrée de la capitale économique du pays.

Sur Uber, les prix sont raisonnables et restent les mêmes que pour les taxis. L’avantage est que le prix n’est pas à négocier.

Un boulevard pour Uber ?

L’application Yango, leader du marché des VTC en Côte d’Ivoire à de la concurrence. Développée par la société Yandex et déjà présent dans plusieurs pays d’Afrique, Yango a pénétré le marché ivoirien il y a un an. Si le secteur attire la durée de vie des entreprises est courte. D’anciens services, tels que EasyCab et Driver, parmi les premiers opérateurs du secteur, se sont éteints. Uber à donc de quoi se faire une place.

Agrandir sa réputation

La plupart des chauffeurs ont prit le pli. En plus des courses de rue N’goran Paul a rejoint Uber. Avec le sourire, il répond sur ce qu’il pense de l’application VTC "on ne sait pas trop, on fait la mesure pour voir, c’est trop récent. Pour moi ça va". Le chauffeur se justifie en expliquant qu’il préfère Uber parce que c’est plus sécurisé "on sait qui on prend et le client sait avec qui il monte". Issa, un usager habitué des taxis, partage aussi l’argument de la sécurité. Mais la précision d’Uber est un énorme plus "un taxi, parfois, ne te dépose pas forcément à l’endroit précis. Si tu connais, tu te retrouves, mais si tu ne connais pas, tu es perdu. Uber, c’est bien, c’est précis. Tu rentres le nom du restaurant et tu y arrives". L’application est donc la bienvenue.

Pourtant, si le géant Américain est connu à travers plus de 600 villes dans le monde, certains Abidjanais ne connaissent pas l’application. Uber a encore du travail quant à sa notoriété mais après avoir présenté ce service à quelques usagers potentiels, ils n’étaient pas réticents au développement d'Uber dans le pays. 

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