Le manque de main-d’œuvre pousse les ministères du Travail, de l’Intérieur et du Développement à travailler sur un document gouvernemental intitulé « Priorités socio-économiques de la politique migratoire » qui doit être prêt fin juin. Selon Dziennik Gazeta Prawna ce document doit faciliter l’embauche des ressortissants des pays hors UE. Le gouvernement veut simplifier la procédure de l’autorisation du travail et proroger la validité de celle-ci de trois à cinq ans. De plus, les conjoints des personnes ayant réussi la procédure en seront exonérés.
Aujourd’hui, les citoyens de six Etats de l’ex-URSS (Ukraine, Biélorussie, Géorgie, Arménie, Russie, Moldavie, ndlr) peuvent être embauchés pour six mois sur simple déclaration de l’employeur. Le gouvernement veut prolonger cette période à douze mois et simultanément étendre la liste des Etats envers lesquels la politique migratoire serait plus souple. Il s’agit notamment de l’Asie du Sud-Est (Vietnam, Philippines). « La pénurie de main-d’œuvre est considérable. Cela freine l’essor des sociétés qui pourraient vendre plus à l’étranger », estime M. Jakub Borowski de la banque Crédit Agricole Pologne. GUS (INSEE polonais, ndlr) note que fin 2017 il y a eu plus de 118 000 postes vacants, en particulier dans la production, la logistique et le bâtiment. Cette lacune ne peut être comblée que par des étrangers », ajoute M. Andrzej Kubisiak de Work Service.
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