Une délégation de plus de 60 pays prendra part à la Conférence sur le Moyen-Orient organisée mercredi et jeudi à Varsovie par la Pologne et les Etats-Unis destinée à «promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient ».
A la conférence participeront au moins douze ministres des Affaires étrangères de pays occidentaux, dont dix venant des pays de l’UE, sept pays de l’UE seront représentés par un vice-ministre et trois à un niveau de directeur, notamment la France qui sera représentée par Nicolas de Rivière, directeur général des affaires politiques et responsable de la sécurité au Quai d’Orsay.La plupart des journaux note l’absence à la conférence de la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères Federica Mogherini, pour des questions d’emploi du temps.
La rencontre doit se terminer par l’adoption d’une déclaration commune et le ministre des Affaires étrangères Jacek Czaputowicz souhaiterait qu’elle entame « un processus de Varsovie » qui serait un plan d’actions en faveur de la stabilité au Proche-Orient. Selon Rzeczpospolita, la conférence qui depuis un mois suscite des controverses n’est pas condamnée à l’échec, au contraire Varsovie pourrait même être à l’avenir associée à un grand succès : c’est peut-être ici que germera le processus de paix et de stabilisation au Moyen-Orient. En effet, le journal souligne que c’est ici que Jared Kuschner, le conseiller et beau fils de Donald Trump doit présenter un projet d’accord de paix entre Israël et la Palestine auxquels seront associés les pays sunnites présidés par l’Arabie Saoudite. Il rajoute que c’est aussi à Varsovie que se côtoieront pour la première fois depuis un an et demi le chef de la diplomatie du Qatar et d’importants diplomates des pays voisins qui l’isolent : l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis. Enfin, c’est aussi ici que peut débuter le processus de rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite.
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