Le confort médical dans son propre pays, c'est de pouvoir s'adresser au pratricien de son choix et de s'orienter vers la médecine traditionnelle ou vers les médecines douces, en fonction de ses besoins. A l'étranger, les choses se compliquent ; il n'est pas toujours facile de savoir à qui s'adresser. Rencontre avec Myrtille Bufalini, une jeune ostéopathe française qui vient d'ouvrir un cabinet à Turin.
Lepetitjournal.com : Quand êtes-vous arrivée en Italie ?
Myrtille Bufalini : Après mes six années d'études en ostéopathie à Lyon et une bonne expérience de la pratique ostéopathique, je suis partie en Italie pour collaborer avec une collègue et amie française, installée dans le Piémont. Je suis donc restée plusieurs mois à Casale Monferrato avant de décider de m'installer à Turin et d'ouvrir un cabinet d'ostéopathie situé Corso Belgio numéro 124 où je reçois sur rendez-vous. Actuellement, je partage mon temps entre Lyon et Turin, où je collabore dans un cabinet de temps à autre et me tiens à jour sur les nouvelles techniques.
L'ostéopathie existe en Italie, mais elle ne bénéficie pas du même statut qu'en France. Du point de vue de la formation, quelles sont les différences entre les deux pays ?
L'ostéopathie existe et est pratiquée par de nombreux confrères en Italie. La profession étant en cours de reconnaissance, les critères minimaux d'enseignements n'ont pas encore été fixés par l'Etat, ce qui crée un manque de clarté quant au contenu des formations. Pour information, une formation de qualité, c'est-à-dire 5 ans minimum, garantit et la professionnalité du thérapeute et la sécurité du patient.
Consulte-t-on un ostéopathe pour les mêmes raisons en France qu'en Italie ?
Oui, je confirme. Les motifs de consultation sont sensiblement les mêmes en France et en Italie. Ils sont liés majoritairement au rythme de vie sédentaire, à la posture sur le lieu de travail, à une activité physique, aux traumatismes émotionnels, physiques...
La démarche thérapeutique est-elle la même dans les deux pays ?
A peu de choses près, et mise à part la langue… Les Italiens donnent une grande importance à la prévention et au maintien de leur santé.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Turin) mardi 11 décembre 2012