Sources : Ambassade de France au Japon et Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères
Compte tenu des mesures adoptées en Europe et de la diminution progressive des liaisons aériennes, les Français actuellement de passage au Japon sont invités à prendre, le plus vite possible, leurs dispositions pour regagner la France.
Les autorités japonaises ont récemment adopté une série de mesures restreignant l’accès du territoire japonais aux Français, comme aux ressortissants de tous les pays européens.
A compter du 21 mars :
Un visa sera nécessaire pour tout ressortissant français qui souhaite entrer au Japon pour un court séjour. L’exemption de visa en vigueur jusqu’à cette date, permettant aux titulaires d’un passeport français de séjourner au Japon pendant 90 jours, ne s’appliquera plus, jusqu’à nouvel ordre. Un visa pourra être demandé auprès des représentations diplomatiques et consulaires japonaises.
Tous les visas délivrés par les ambassades et consulats japonais dans les pays européens avant le 20 mars 2020 seront considérés comme nuls , y compris les visas de long séjour, quel que soit le type de passeport.
Cas des voyageurs ayant séjourné dans des pays et zones identifiés comme à risques par les autorités japonaises.
a) Interdiction absolue d’entrer sur le territoire japonais
Les autorités japonaises refusent l’entrée au Japon de toute personne ayant séjourné dans les 14 jours précédant l’arrivée dans l’une des régions suivantes :
• Corée du Sud : ville métropolitaine de Daegu, ainsi que trois villes et cinq districts de la province du Gyeongsang du Nord (Gyeongsangbuk-do) : villes de Gyeongsan, Andong et Yeongcheon ; districts de Cheongdo, Chilgok, Uiesong, Seongju et Gunwi.
• Chine : provinces du Hubei et du Zhejiang.
• Iran : provinces de Qom, Téhéran, Gilan, Alborz, Isfahan, Gazvin, Golestan, Semnan, Mazandaran, Markazi, Lorestan.
• Italie : régions du Piémont, Lombardie, Emilie-Romagne, Marche, Vénétie ; à compter du 20 mars : Val d’Aoste, Trentin-Haut Adige, Frioul-Vénétie Julienne, Ligurie
• Saint-Marin.
• A compter du 20 mars : toute l’Islande
• A compter du 20 mars : en Espagne, régions de Navarre, Pays Basque, Madrid, La Rioja.
• A compter du 20 mars : en Suisse, cantons du Tessin, Bâle-Ville.
b) Placement des voyageurs en isolement pour 14 jours.
Depuis le 9 mars, les autorités japonaises imposent une période d’isolement de quatorze jours à l’ensemble des voyageurs en provenance de Chine (y compris Hong-Kong et Macao) et de Corée du Sud arrivant au Japon.
A compter du 21 mars, les voyageurs en provenance de l’espace Schengen, dont la France et des autres pays européens (Irlande, Andorre, Royaume-Uni, Chypre, Croatie, Vatican, Bulgarie, Monaco et Roumanie) ainsi que d’Iran et d’Egypte se verront imposer une période d’isolement de quatorze jours à leur arrivée au Japon.
L’isolement sera effectué dans un lieu décidé par les autorités japonaises, qui peut être le domicile, pour les résidents au Japon, ou un hôtel, pour les visiteurs temporaires. Les voyageurs ne seront pas autorisés à emprunter les transports en commun (y compris les taxis).
Autres cas
Les voyageurs qui effectuent un séjour au Japon de moins de quatorze jours et auxquels est imposé un isolement peuvent quitter le Japon à la date souhaitée pour rejoindre un autre pays.
Toute fausse déclaration entraînera une interdiction d’entrée, assortie d’une interdiction de présenter une nouvelle demande de visa pour entrer au Japon pendant six mois.
Enfin, la vigilance est appelée sur les restrictions d’entrée imposées par un certain nombre de pays concernant les voyageurs ayant séjourné au Japon.
Dans le cadre du renforcement de ses contrôles sanitaires, le gouvernement japonais a mis en place une surveillance médicale interne accrue. Conformément à la législation en vigueur, les autorités locales peuvent décider d’hospitaliser et de soumettre à des examens médicaux les personnes susceptibles d’être infectées, avec une prise en charge par l’État japonais.
Ces mesures de protection aux frontières sont actualisées régulièrement. Il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales et de consulter le site internet et les réseaux sociaux de l’OMS et de l’ambassade de France au Japon.