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3 QUESTIONS - Michel Sauzet, sur la rentrée au nouveau site du LFIT

Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 17 septembre 2012, mis à jour le 21 novembre 2012
Michel Sauzet, proviseur du Lycée français international de Tokyo, revient pour lepetitjournal.com sur la rentrée de septembre au nouveau site de Takinogawa, l'évolution des effectifs, ainsi que sur les demandes de bourse et les nouveautés à noter cette année

(Photo courtoisie LFIT)

Lepetitjournal.com Tokyo:
Comment s'est passée cette première rentrée au nouveau site du Lycée français international de Tokyo ?
Michel Sauzet: Je suis à la fois le mieux et le moins bien placé pour en parler, mais je crois que le retour que j'ai de tout le personnel de l'établissement, des parents d'élèves que j'ai rencontrés et des élèves eux-mêmes est globalement très positif. Il l'est même au-delà de nos espérances, car l'arrivée dans de nouveaux locaux est toujours un moment de vérité. Il faut qu'à l'instant T tout soit en place, et nous ne sommes jamais à l'abri d'un problème technique. Or ces derniers ne sont pas apparus et nous avons réussi d'une façon générale une rentrée positive à la satisfaction générale, avec des effectifs qui sont en hausse de 5 à 6% par rapport à l'année dernière à 855 élèves dont 500 pour le premier degré et 350 de la sixième à la terminale, deux classes ouvertes en plus, et pour les encadrer 120 personnes qui ont pris leurs fonctions à la rentrée, dont dix-neuf nouveaux. C'est un mercato intéressant de faire en sorte que tous les postes soient couverts dans toutes les disciplines avec des collègues qui viennent du monde entier. Après l'année 2011 et les difficultés que nous avons rencontrées, on a fait des prévisions qui étaient à l'époque d'une augmentation de 4% des effectifs, donc nous sommes aujourd'hui légèrement au-delà . C'est quelque chose que nous avions anticipé il y a 11 mois lorsque nous avons fait les prévisions budgétaires et carte scolaire pour cette rentrée. On espère évidemment chaque année atteindre les objectifs que nous fixons pour la rentrée suivante, il y a toujours une part d'incertitude mais nous bénéficions aujourd'hui d'un nouvel outil qui doit nous permettre d'accueillir davantage d'élèves, notamment étrangers et japonais, et d'affirmer notre dimension internationale. Le partenariat refondé avec l'ensemble du réseau culturel sous l'égide du nouvel Institut Français du Japon nous apporte également un nouvel élan.

Où en sont les demandes de bourses déposées après l'annonce de l a suppression de la PEC ?
Cette décision a été prise effectivement d'une manière assez soudaine, mais la réactivité des personnes responsables de ce dossier, notamment de l'AEFE et du Consulat, a été très efficace puisque nous avons reçu des messages très rapidement à la fin du mois de juin, et nous avons pu assurer une information pour toutes les familles. Nous avons envoyé des messages mis en ligne également sur notre site de façon à permettre aux personnes concernées et qui pourraient être en difficulté de présenter une demande tardive de bourse. La commission des bourses se réunira en octobre pour faire le bilan là-dessus. Il n'est certes pas possible d'anticiper les décisions qui seront prises, mais je suis rassuré de voir que les informations sont en tout cas parvenues aux destinataires.

Quelles autres nouveautés sont à noter cette année ?
Grâce à notre rassemblement sur le même site, nous allons pouvoir faire mieux vivre toutes les liaisons intersites. Notre but est de décloisonner et de profiter de tous les avantages qu'apporte la collaboration de tous les cycles d'enseignement sur un même lieu, ce qui n'est pas le cas en France. Retrouver cette unité en termes de personnel, d'élèves et de géographie va nous permettre de donner plus de force à un certain nombre d'axes de notre projet d'établissement 2012-2013. Je pense notamment à ce qui touche au projet Langues, puisqu'avoir une dimension internationale c'est mettre l'accent sur un apprentissage adapté en mettant en musique les instructions essentielles de notre ministère de tutelle, de l'AEFE, au service de la promotion à la fois de la langue du pays d'accueil mais également de celle de la mondialisation et des autres langues européennes. Notre souci est donc de donner une cohésion à ce projet, de la maternelle à la terminale, et de vraiment répondre aux besoins de notre public, sans oublier le français.
Propos recueillis par Quentin Weinsanto (http://www.lepetitjournal.com/tokyo.html) mardi 18 septembre 2012
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Publié le 17 septembre 2012, mis à jour le 21 novembre 2012

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