

A une trentaine de minutes de Shinjuku se trouve le Musée des maisons folkloriques en plein air de Kawasaki, Nihon Minkaen. Peu connu des touristes et des Japonais, il est un véritable paradis pour ceux qui souhaitent en apprendre plus sur l'architecture des maisons traditionnelles, où simplement passer un après-midi au calme, dans un cadre agréable
Chaque maison date de plus d'une centaine d'années. Elles ont été démontées avant d'être reconstruites à l'identique dans ce musée à ciel ouvert (Photo DR)
Peu connu du grand public, le Musée de maisons folkloriques en plein air, aussi appelé Minkaen, est un petit bijou à quelques minutes de Tokyo. La ville de Kawasaki a déplacé 23 maisons traditionnelles de tout le Japon, toutes ayant au moins une centaine d'années et dont la plupart ont obtenu le titre de bien culturel important, avant de les reconstruire dans ce lieu. Le musée est ainsi dédié à l'architecture japonaise, et à la beauté et la fonctionnalité de ces logements folkloriques. Mais c'est aussi un havre de tranquillité où certains Japonais viennent simplement pour se promener, un ticket à 1.000 yens permettant d'avoir un accès illimité toute l'année.
Un véritable village traditionnel
Le musée est divisé en cinq sections différentes selon la provenance des maisons : Post Town, Shin-etsu, Kanto, Kanagawa et Tohoku. Chacune possède une fonction différente, telle que l'auberge, un moulin à eau, la maison du chef et du vendeur d'encens, ou encore une scène de Kabuki. Le résultat donne l'impression de visiter un village traditionnel japonais du 17ème au 19ème siècle. Afin de faire vivre ce lieu, des activités sont organisées toute l'année. Demain aura lieu par exemple une après-midi "contes folkloriques du Michinoku" (Tohoku), dimanche la vente d'outils folkloriques ou encore un atelier pour comprendre les techniques de fabrication traditionnelles.

Les nombreux festivals qui parsèment le calendrier sont également célébrés, dont certains moins connus tels que "Ko-shougatsu ", qui célèbre la nouvelle année selon le calendrier lunaire, mais aussi le festival de Kokagesan, dédié au Dieu de la sériculture. Est également fêté Tanabata, fête des étoiles ou encore Setsubun, qui célèbre chaque année l'arrivée du printemps. Pour les personnes davantage intéressées par l'anthropologie, une exposition est ouverte afin de découvrir les caractéristiques architecturales des différentes régions du Japon, qui ont dû s'adapter à un relief souvent difficile. Il est également possible d'avoir l'assistance d'un guide en anglais gratuit pour les groupes d'au moins cinq personnes, sous condition de réservation.
Q.W. (http://www.lepetitjournal.com/tokyo.html) vendredi 18 novembre 2011
Plus d'informations sur le site du Japan open air folk museum









