Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 6 janvier 2018
Kyoto foisonne d'un tel nombre de temples qu'il serait impossible de tous les énumérer ici. Voici donc une sélection des meilleurs d'entre eux et d'activités variées pour profiter pleinement d'un séjour dans l'ancienne capitale impériale
Les cinq temples immanquables:
| Kinkaku-ji Le pavillon d'or, temple le plus visité de Kyoto, a été fondé 1397 au pied du mont Kinugasa, brûla en 1950 et fut reconstruit. Recouvert de feuilles d'or, il se dresse majestueusement au milieu d'un cadre idyllique de jardins et d'étangs. |
Le pavillon d'argent, fondé en 1482, n'a malheureusement jamais été recouvert d'argent, comme cela était prévu. La beauté du lieu réside néanmoins dans son jardin zen, parmi les plus beaux de la ville. Les fleurs, bonsaïs et pierres recouvertes de mousse font de l'endroit un lieu magique. |
Fondé en 798, le plus ancien temple bouddhiste de Kyoto reste l'un des plus visités. Construit à flanc de colline, il offre une vue imprenable sur la ville. Situé au milieu de jardins reposants, à l'extrémité sud du quartier de Gion, le temple possède une structure en bois particulièrement impressionnante qui a contribué à sa renommée. |
Le plus ancien sanctuaire shinto de Kyoto. Fondé en 711, avant même la création de la ville, il est dédié à Inari, esprit de la fertilité. Les allées de toriis rouge-orangé sans fin, serpentant à flanc de montagne, rendent l'endroit mystique et particulièrement photogénique. |
Situé non loin de la gare, ce temple bouddhiste fondé en 796 abrite la plus haute pagode du Japon (54,8 m), considérée comme trésor national du pays. |
Se plonger dans l'histoire:
Les quartiers typiques de l'ancien Kyoto. Ruelles pavées, restaurants pittoresques et échoppes attirantes font l'attrait de ces faubourgs qui représentent le Japon comme on se l'imagine étant enfant. Gion est actuellement le seul quartier de Kyoto où les geishas, femmes d'art et de compagnie, exercent encore leur métier, qui remonte au XVIe siècle. |
Le plus célèbre château de Kyoto, situé en plein centre-ville. Fondé en 1626, le bâtiment imposant flanqué de jardins d'une propreté et d'un détail impressionnant, possède en son sein une succession de salles recouvertes de tapisseries peintes magnifiques. |
Ancienne résidence des Empereurs du Japon, le palais ne peut être visité que quelques fois par jour, en présence d'un guide. Fondé au XVIIe siècle, initiant la création même de Kyoto, le palais intérieur est le centre absolu de la ville, qui s'est organisée autour. |
La plus impressionnante bambouseraie du Japon. L'allée, entourée de bambous de plusieurs dizaines de mètres de haut donne l'impression mystique de voyager dans un autre monde. |
Chemin reposant parsemé de cerisiers bordant un canal à flanc de colline qui relie le temple Nanzen-ji au pavillon d'argent. Il porte ce nom car un philosophe japonais du XXe siècle, également professeur à l'université de Kyoto, parcourait ce chemin de long en large pour réfléchir chaque jour. |
Le côté moderne:
Le néophyte s'attendrait plus à voir ce musée à Tokyo, mais il est bien là. Il contient une collection hallucinante de mangas en tout genre : rares, vieux, nouveaux, en japonais, en français, en anglais, etc. Il y en a pour tous les gouts ! Des séances de dédicaces sont organisées régulièrement. |
La plus haute tout de Kyoto (131 mètres, observatoire à 100 mètres), située juste en face de la gare, offre une vue incroyable sur la ville et les montagnes et collines qui l'entourent. |
Tokyo n'a pas le monopole du shopping au Japon. Shijo-dori en est la preuve. Boutiques en tout genre parsèment le quartier autour de cette avenue. Kawaramashi, rue adjacente, est le centre névralgique du shopping et de la mode kyotoïte. |
Situé dans le quartier d'Arashiyama, à flanc de colline, ce parc permet de la faire la connaissance des macaques japonais, animaux espiègles, peu farouches et très amusants à observer. Attention néanmoins aux poches et aux lunettes à proximité des singes. |
Kyoto, ce n'est pas que le passé. En témoigne le musée d'art moderne de Kyoto (abrégé par l'anglicisme MOMAK) qui abrite des collections inédites d'artistes japonais du XXe siècle. Des ?uvres européennes et américaines y sont également exposées. |
D.C (http://www.lepetitjournal.com/tokyo) vendredi 2 août 2013
Publié le 1 août 2013, mis à jour le 6 janvier 2018
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