Édition internationale

DECOUVRIR LE JAPON - Kamakura, le Kyoto de l’est du Japon

Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 26 mai 2016

Située à seulement une heure de train au sud de Tokyo, la petite ville côtière de Kamakura se présente comme la destination favorite de ceux qui souhaitent s'échapper de l'agitation de Tokyo. L'ancienne capitale abrite de nombreux trésors historiques qui se conjuguent à merveille avec les charmes de la nature environnante

Il n'est pas nécessaire de se rendre jusqu'à Tokyo pour retrouver le Japon du temps des samurais. Entourée par des collines vallonnées et ouvert sur la mer, la petite ville de Kamakura satisfait les touristes en quête du Japon originel.

Première capitale du Shogunate
Fondée en 1192 par Minamoto Yoritomo, Kamakura devient le centre politique du premier gouvernement militaire du Japon. La ville s'imprègne de l'esprit guerrier de ceux qui la dirige. Un savoir-faire martial s'y développe avec la production artisanale continue d'armures et de sabres pour servir les samurais prêts à partir au combat à tout moment. Le rituel Yabusame, une forme d'archerie montée qui consiste à viser trois cibles tout en cavalant, s'instaure également à cette époque. Aujourd'hui ce rituel peut être observé chaque année le 16 septembre au temple de Tsurugaoka Hachimangu. L'enseignement bouddhiste correspondait à la discipline physique et psychique que les samurais s'imposaient quotidiennement. Ce n'est donc pas une surprise si l'un des premiers temples Zen Bouddhiste, le Kenchô-ji fut fondé à Kamakura.

Mais l'attraction phare de la ville et qui en est littéralement l'équivalent en taille reste le Daibutsu, le grand Buddha. Trésor national, la statue de plus de 13 mètres de hauteur surplombe paisiblement la ville de Kamakura. Contrairement aux autres statues de Buddha normalement abrité dans les temples, le Daibutsu est assis à l'air libre. Il était autrefois protégé par un toit en bois mais celui-ci s'est effondré plusieurs fois des suites de violents séismes. Depuis bientôt 700 ans, la statue se dresse donc contre les vents. Pour la modique somme de 20 yens (en plus de l'entrée au temple qui coûte 200 yens) il est possible de pénétrer l'intérieur de la statue pour mieux en apprécier sa grandeur.

Retour dans le passé et à la nature
Sa nature verdoyante et son paysage marin permettent de satisfaire un plaisir tout contemporain. Cela ne fait que deux siècles que Kamakura a acquis sa renommée en tant que ville balnéaire et, depuis, ces trois plages de sable ne se désemplissent plus les week-ends d'été, envahis par ceux souhaitant s'offrir de courtes vacances au soleil. De la plage de Zaimokuza, il est possible de voir les jours de beaux temps les contours du Mont Fuji se profiler au loin. Pour ceux qui préfèrent la montagne à la mer, la ville est parcourue par de nombreux chemins de randonnée qui permettent de s'échapper de la foule et de redécouvrir, à travers des temples moins connus et des statues cachées la tranquille survivance du Japon d'autrefois.
Océane Cornevin (http://www.lepetitjournal.com/tokyo) mercredi 25 mai 2016

 

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Publié le 24 mai 2016, mis à jour le 26 mai 2016
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