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TROUVER UN EMPLOI EN AUSTRALIE – La recherche vue depuis la France

Écrit par Lepetitjournal Sydney
Publié le 31 août 2016, mis à jour le 1 août 2016

 

Tout le monde n'a pas la chance d'être âgé(e) de moins de 31 ans et ainsi pouvoir bénéficier d'un « Permis Vacances Travail » pour tenter l'aventure australienne? Pour les autres, obligation de postuler du pays d'origine. Pas toujours facile mais loin d'être impossible?


L'Australie fait partie du « pool » des pays dits « vendeurs » : Le candidat doit prioritairement « aller vers l'employeur » plutôt « qu'attendre sa venue » au travers d'offres d'emploi. Pour cela plusieurs leviers :

« Le Networking », les australiens rattrapent leur retard?

Les Australiens commencent enfin à rattraper leur retard en matière de réseaux sociaux. Avec un peu plus de 60% d'utilisateurs (plus de 80% au Royaume-Uni), les réseaux sociaux représentent enfin un levier fiable pour prendre des renseignements utiles sur le marché du travail, les entreprises qui recrutent? En plus des réseaux sociaux australiens et internationaux, des réseaux sociaux de Français existent en Australie (Cf « Australiance »).

(l'opéra de Sydney / photo Corbis)

Les sites d'emploi : Les nationaux plutôt que les internationaux?

Premier conseil : ne pas trop s'appesantir sur les sites internationaux car le monde entier répond aux mêmes offres. Surfer sur les sites d'emploi locaux (seek, Australian Job search, Career One?) donne souvent de meilleurs résultats. Second conseil : Avant de consulter les offres, déposer son profil en ligne en choisissant bien ses mots clés. Les recruteurs australiens utilisent davantage la consultation de profils que leurs homologues français.

La démarche spontanée : si bien ciblée, résultats concluants !

Les mots « candidatures spontanées » évoquent chez les Français les fameuses candidatures écrites qui restent souvent sans réponse : beaucoup d'énergie dépensée, du temps perdu pour? RIEN ! En terre australienne, ces mots évoquent plutôt : présentation physique, contacts téléphonique. Après avoir ciblé les cabinets et entreprises de façon rigoureuse, ne pas hésiter à les contacter par téléphone. Avec un discours court, concret et pertinent, le poste peut-être quasi décroché avant l'envoi du CV?

Les cabinets de recrutement : utile pour travailler / inutile pour obtenir un « sponsorship »

Les employeurs australiens sous-traitent la quasi-totalité des offres à des cabinets de recrutement. Les cabinets sont légions. Des cabinets généralistes (Hudson, Michael Page, Mercuri Urval, Perceptor, Robert Walters, Talent 2 ?) rivalisent avec des cabinets spécialisés par secteur d'activité. A noter : le cabinet « Polyglot » est régulièrement à la recherche de profils français maîtrisant l'anglais et le français. Après un entretien concluant, les cabinets proposent aux candidats sélectionnés des missions mais inutile de leur demander un « sponsorship ».

La presse : consulter en ligne les offres d'emploi quand même?

Qu'ils soient locaux ou nationaux, de nombreux journaux (The Sydney, The Australian, The Morning Herald?) relayent des offres d'emploi pour la plupart accessibles en ligne.

Le Cabinet ISP-BRIARD emploie ces mêmes techniques pour accompagner, à distance, les candidats à l'expatriation. Les résultats sont au rendez-vous. A vous de passer à l'action !

Olivier Briard, Fondateur du Cabinet ISP ?BRIARD  - (www.lepetitjournal.com)

Le Petit Journal Sydney
Publié le 31 août 2016, mis à jour le 1 août 2016

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