Depuis plusieurs années, l’art urbain est en pleine renaissance à Sydney. Le développement du graffiti représente même aujourd’hui un véritable débouché pour les jeunes.
À l’instar de l’artiste Ian Ballesteros dont les réalisations bariolées peuvent être vues dans le quartier de Miller, à seulement 10 minutes de Liverpool, les murs de certains quartiers de Sydney se parent de grandes fresques colorées.
Yesterday was Ian Ballesteros’ (Swaze) last day on the mural. He’s now connected all 3 different walls with one vision of wonder. It’s amazing to think that 2 of these walls are actually perpendicular to each other! 3 walls one dream. Last mural tweet. pic.twitter.com/cKENInOjo5
— murray kitteringham (@mkitteringham) August 17, 2020
Des formes variables
Si le Street Art peut sembler n'être dans l'imaginaire collectif qu'une succession de graffitis, il peut au contraire être une véritable toile avec l'avantage de prendre forme partout, comme si le monde entier était un atelier. Ici, le portrait de Jenny Munro, militante des droits autochtones, peinte sur le côté est du Novotel à Darling Square. Une oeuvre grandeur nature, au réalisme impressionnant qui revisite les codes du street art.
Celui-ci s'étend même désormais là où on l'attendait le moins, comme ici aux alentours de Bondi Beach. Moyen d'expression pour des artistes urbains, le street art peut aussi être engagé, ou simplement commémoratif comme cette fresque, en l'honneur de Natalie Cook et Kerri Pottharst, seules athlètes australiennes à avoir remporté une médaille d'or en beach-volley. C'était en 2000, à Sydney.