Lundi 25 février 2019, le Grand Débat National organisé par la députée Anne Genetet, avait lieu à l’Alliance Française de Sydney.
Le Grand Débat National a pour but d’écouter les citoyens français, notamment à l’étranger. Après son passage en Chine, au Japon, en Thaïlande, ce grand débat s’est poursuivi en Australie.
A cette occasion, l’équipe du lepetitjournal.com de Sydney a pu recueillir les propos de Anne Genetet.
Lepetitjournal.com Sydney : Quelle est l’importance de ce grand débat ?
Anne Genetet : Organiser ce grand débat est important car il permet de comprendre le monde qui nous entoure. Aujourd'hui, rendre des comptes aux citoyens une fois tous les 5 ans en tant qu'élu ou gouvernement en place, c’est totalement dépassé. Nous devons entretenir un dialogue constant, sans aucune interruption et ne pas attendre les échéances électorales pour le faire. Ce débat c’est un avantage, c’est la pierre angulaire, pierre fondatrice d’une nouvelle façon de communiquer avec les concitoyens et de les associer aux choix politiques pour l’avenir du pays.
Une fois que vous avez recueilli les idées du débat, comment cela se passe-t-il ?
Ce n’est pas moi toute seule qui vais changer les choses. Le gouvernement va recueillir ces milliers de contributions. Nous allons regrouper ces idées par mots-clefs et voir ce qui s’en dégage, quelles sont les principales suggestions, recommandations, "grogneries" qui peuvent ressortir. Il y aura plusieurs portes de sortie. Il peut y avoir une voie référendaire, une voie législative, une voie réglementaire, il peut avoir une voie formation. Il peut y avoir beaucoup de choses et il y aura des solutions multiples. Ce que j’en retire, ce que je vais faire à mon niveau, c’est m’enrichir de ce qui est là. Je le faisais déjà un peu à travers mon travail, je fonctionnais déjà en co-construction et cela me renforce dans l’idée que mon chemin était le bon et que nous continuerons à le faire après le grand débat.
Selon vous, quel est le délai pour entrevoir un vrai changement ?
Il ne s'agit pas d'un bouton on/off. Ce n’est pas un interrupteur, ni un mécanisme 0-1... Cela sera très progressif. En revanche, c’est un accélérateur de prise en compte de décisions qui répondront vraiment aux attentes.. C’est comme ça que je le souhaite et que je l’attends. J’espère que le Premier ministre et le président le voient du même œil. À suivre…