Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

CONSOMMATION - Coles supprime le boeuf aux hormones de ses rayons

Écrit par Lepetitjournal Sydney
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 13 novembre 2012

La chaîne de supermarchés Coles a annoncé qu'à partir du mois de novembre elle n'acceptera plus la viande de boeuf traitée aux hormones de croissance

Le responsable du rayon boucherie, Allistair Watson, a ajouté que 80% de la viande déjà présente (et achetée plus chère) dans les rayons de leurs magasins est issue d'élevage qui ne pratique pas l'utilisation de ces hormones, d'autant plus que la viande est de meilleure qualité.

L'utilisation, en Australie, des hormones de croissance est légale et contrôlée par les services vétérinaires australiens. Un implant est placé par l'éleveur sous la peau derrière l'oreille de l'animal et diffuse en continu une faible dose d'hormones. Cela favorise une prise de poids plus rapide de l'animal. Il est estimé que 40% des éleveurs australiens utilisent cette méthode.

Cette décision aura un impact certain sur la productivité et on peut supposer sur le ticket de caisse pour le consommateur également.

Idem pour la viande de porc

Cette prise de position est en adéquation avec celle prise il y a quelques moins concernant la viande de porc. Les supermarchés Coles se sont engagés d'ici à fin 2014 à ne plus avoir de viande de porc issue d'élevage de truies en batterie (les truies en gestation sont placées dans des "cages de gestation" aux dimensions étroites où parfois elles ne peuvent même pas se tourner) .

Indignation chez les producteurs : L'association d'éleveurs "Australian Pork Limited" estime qu'ils devront faire face à une augmentation des coûts de l'ordre de 400 à 900 dollars australiens par bête pour pouvoir remplir le cahier des charges demandé par Coles. Ils demandent également que cette mesure soit également appliquée sur la viande importée.

Et qu'en sera-t-il des produits dérivés (jambon, bacon,...) ?

En Australie, 70% à 80% de la viande de porc est écoulée via les supermarchés, et les éleveurs craignent de devoir abandonner leur activité ne pouvant pas faire face á la hausse des coûts de production et à la baisse de leur productivité.

 

Agnès Chupin (www.lepetitjournal.com/sydney.html) jeudi 16 septembre 2010

Le Petit Journal Sydney
Publié le 15 septembre 2010, mis à jour le 13 novembre 2012

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions