Mardi 13 février dernier s’est ouvert à Stockhom le procès de Rakhmat Akilov. Auteur présumé de l’attentat au camion bélier qui a fait 5 morts en avril 2017 dans la rue piétonne de Drottninggatan à Stockholm, il plaide coupable.
Le 7 avril 2017 l’effroi s’empare de la ville de Stockholm
Ce jour là un camion vient de renverser des passants avant de finir sa course dans la devanture du magasin Åhléns. 5 personnes y perdent la vie, dont une fillette de 11 ans. L’auteur présumé des faits, Rakhmat Akilov, un demandeur d’asile ouzbek radicalisé, avait expliqué vouloir "contraindre la Suède à suspendre sa participation à la coalition contre l’Etat Islamique". Il a plaidé coupable d’acte terroriste à l’ouverture de son procès cette semaine, mardi 13 février.
Un procès à enjeux
Alors que le ministère public a requis la prison à vie pour acte terroriste et tentative d’acte terroriste, d’autres enjeux planent autour de ce procès. Loup solitaire ou simple maillon d’une chaîne ?
Au-delà de mieux comprendre le processus de radicalisation, le procès devrait permettre de déterminer si l’accusé a bénéficié de complicités. Car si Rakhmat Akilov avait prêté allégeance au groupe Etat Islamique (EI), l’organisation djihadiste n’a jamais émis de revendications.
L’accusé doit s’exprimer à partir du 20 février. Pas moins de 35 journées d’audience ont été réservées, avec un verdict attendu en juin.
Kristen Collie, 16 février 2018