Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Les Jeux paralympiques, nouvelle avancée entre Séoul et Pyongyang

jeux paralympiques séoul pyeongyang corée du nord corée du sud politique affaires internationales expatriation actualité média informationjeux paralympiques séoul pyeongyang corée du nord corée du sud politique affaires internationales expatriation actualité média information
Source : amitiefrancecoree.org
Écrit par Pierre
Publié le 17 janvier 2018, mis à jour le 17 janvier 2018

Les deux Corées amorcent une tentative de rapprochement à travers les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, qui débutent le 9 février. Une date qui semble annoncer une accalmie dans la péninsule. Du moins, jusqu'aux Jeux paralympiques, auxquels la Corée du Nord participera, un mois plus tard.

 


La torche olympique semble illuminer l’avenir des deux Corées. Dans un futur proche du moins. Car à 23 jours des Jeux olympiques (JO) d’hiver, le Sud et le Nord se réunissaient une nouvelle fois ce matin. La Maison de la paix, située dans la zone démilitarisée, accueillait une réunion entre les deux voisins. Le troisième pourparler en moins de dix jours au cours duquel les délégations ont mené des « discussions sur la question de la procédure administrative liée à la participation de la Corée du Nord aux JO », a indiqué le vice-ministre de l'Unification Chun Hae-sung. Après ce premier accord parvenu lundi, la Corée du Sud a aujourd'hui annoncé que son voisin du Nord enverrait aussi une délégation lors des Jeux paralympiques d’hiver, qui se tiendront à Pyeongchang à partir du 9 mars. De nouvelles discussions sont attendues pour débattre des modalités d’un tel déplacement. 

 

Une participation qui nécessite de consulter le Comité international olympique (CIO) ainsi que le Comité international paralympique (CIP). Car ces deux instances disposent de tous les droits pour convier un pays à un tel événement. Ce sont elles qui invitent les athlètes, et non les pays hôtes. La venue de la Corée du Nord à cet événement sera donc abordée lors de la réunion du CIO, qui aura lieu mardi à Lausanne (Suisse), en présence d’officiels des deux Corées. 

 

 

La Corée du Nord participe régulièrement aux Jeux Olympiques 

 

Pour accueillir la délégation nord-coréenne, la voie terrestre est envisagée. Les athlètes du régime communiste traverseraient alors la zone tampon, qui se situe le long de la 38e parallèle. Car emprunter la voie maritime constituerait une violation des sanctions unilatérales imposées par Séoul. Puisque tout vaisseau qui a navigué dans les eaux territoriales nord-coréennes au cours des 12 mois précédents ne peut accoster en Corée du Sud. Or, comment payer un tel déplacement ? En 2014, elle avait pris en charge 150 sportifs nords-coréens, lors des Jeux asiatiques organisés à Incheon. Mais le contexte a évolué. Désormais, en vertu des sanctions onusiennes, le pays du Matin calme ne peut financer son voisin du nord pour couvrir ses frais. 

 

La participation de la Corée du Nord aux JO n’est pas anodine. La première présence du régime de Pyongyang à un tel événement remonte à l’année 1964, aux Jeux olympiques d’Innsbruck, en Autriche. Or, cette année, Séoul tente d’apaiser les tentions avec le dictateur Kim Jong-un, qui a procédé l’an dernier à 20 essais balistiques. Mais il pourrait aussi s’agir d’une simple « trêve olympique ». 

Sans titre 1
Publié le 17 janvier 2018, mis à jour le 17 janvier 2018

Sujets du moment

Flash infos