Le sommet Trump-Kim pourrait avoir lieu à Singapour entre le 9-15 juin

Selon plusieurs sources diplomatiques, Singapour est un nouveau candidat probable pour le sommet prévu entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Les sources ont indiqué que le sommet historique aura probablement lieu entre le 9 et le 15 juin, après que Trump aura assisté au sommet du G-7 prévu du 8 au 9 juin au Québec.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président nigérian Muhammadu Buhari, le 30 avril, Trump a déclaré: "Nous examinons différents pays, y compris Singapour, et nous parlons également de la possibilité de la zone démilitarisée."

Singapour est l'un des pays tiers, avec la Mongolie, la Suède et la Suisse qui ont été présentés comme options pour le sommet.

Panmunjeom est alors apparu comme un cadre probable pour la première rencontre entre les dirigeants des États-Unis et de la Corée du Nord, après que le président Moon Jae-in et Kim s'y soient rencontrés le 27 avril.

Kim est devenu le premier dirigeant nord-coréen à traverser la frontière vers le sud.

Les sources ont spéculé que Trump voulait que sa rencontre avec Kim soit aussi spectaculaire que celle du sommet Moon-Kim.

En novembre dernier, lors de son voyage à Séoul, Trump a essayé de visiter la DMZ avant que le brouillard épais ne force son hélicoptère à rebrousser chemin.

Les sources ont déclaré que la Maison Blanche se penchait vers Singapour plus que sur Panmunjeom pour "des raisons pratiques".

Une source a souligné que des responsables des États-Unis et de la Corée du Nord avaient eu plusieurs entretiens à Singapour et que c'était un excellent endroit neutre pour les deux parties.

Les États-Unis et la Corée du Nord ont des ambassades à Singapour, ce qui facilite la préparation de leurs responsables au sommet.

Les sources ont indiqué que la Mongolie était considérée comme une candidate plus proche de la Corée du Nord que d'autres, mais a été rejetée pour manque d'infrastructure et de soutien pour l'escorte présidentielle américaine et la couverture internationale.

La Suède et la Suisse étaient moins favorables à la Corée du Nord parce qu'elles étaient trop éloignées.