L’aéroport d’Incheon, une seconde aile pour conquérir l’Asie

La principale porte d’entrée de Corée du Sud s’agrandit. L’aéroport international d’Incheon compte désormais un second terminal. L’inauguration s’est tenue jeudi dernier afin de féliciter le premier atterrissage mais surtout, afficher l’objectif de faire de Séoul, un grand hub international.

L’aéroport international d’Incheon se dote d’une nouvelle aile. Pas moins de 72 millions de voyageurs sont attendus chaque année grâce à ce second terminal qui est entré en service jeudi matin. Inauguré avec l’atterrissage du vol KE 624 de la Korean Air en provenance de Manille, cette nouvelle aérogare accueillera trois autres compagnies étrangères : Delta, Air France et KLM, soit d’autres membres de l’alliance SkyTeam. Ces transporteurs devraient faire transiter 50 000 personnes à bord de 234 avions dès cette première journée.

Le nouveau terminal, situé à une quinzaine de kilomètres de l’aile principale de l’aéroport international d’Incheon est entièrement indépendant. Grâce à un budget total de 4,9 milliards de wons (3,8 milliards d’euros), il s’est doté d’une multitude de technologies qui assurent les différentes étapes, tant au départ qu’à l’arrivée des passagers. La reconnaissance faciale et les 62 machines automatisées assurent un enregistrement en 30 minutes selon l’aéroport d'Incheon. Une avancée puisqu'en moyenne, 43 minutes sont nécessaires dans le premier terminal.

Devenir la « première plateforme aéroportuaire mondiale »

Séoul entend hisser la principale porte d’entrée de Corée du Sud dans le haut du classement des aéroports les plus fréquentés au monde. Une ambition clairement affichée par le président d’Incheon International Airport Corp., Chung Il-young :

L’aéroport cherchera à devenir un aéroport intelligent […] pour devancer les aéroports rivaux comme celui de Changi (Singapour) et se transformer en première plate-forme aéroportuaire mondiale.

 Une déclaration qui illustre les projets d’agrandissement à venir, tels que la construction d’une quatrième piste. Des aménagements faramineux dont l’objectif final est d’atteindre une capacité annuelle de 100 millions de passagers à l’horizon 2023.