Le vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, a été libéré lundi après qu'une cour d'appel ait annulé la décision d'un tribunal inférieur dans un procès pour corruption suite au scandale qui avait entraîné la destitution de l'ancienne Présidente Park Geun-hye.
Le juge de la Cour suprême de Séoul, Cheong Hyung-sik, a réduit la peine d'emprisonnement initiale de cinq ans, qui faisait suite à une condamnation pour corruption, à deux ans et demi de suspension. Lee a été libéré 353 jours après avoir été inculpé pour avoir "offert" 43,3 milliards de wons à Park et sa confidente de longue date Choi Soon-sil en échange de faveurs politiques pour l'aider à consolider le contrôle du groupe Samsung.
Le juge a déclaré que Lee ne cherchait pas des faveurs illicites pour promouvoir son intérêt en tant que chef de groupe en échange de l'argent, et que le cabinet sous sa direction n'avait aucune raison de demander des faveurs de la part de l'ancienne Présidente.
Il l'a acquitté des accusations de cacher des capitaux outre-mer :
Pour que Lee soit puni en vertu dudit crime, il aurait dû avoir l'intention claire d'utiliser l'argent pour les dépenses personnelles, pour lesquelles ce tribunal n'a trouvé aucune preuve connexe.
Cheong a expliqué que Park et Choi auraient conspiré pour commettre l'extorsion, tout en suggérant que l'héritier Samsung avait seulement essayé de répondre passivement aux exigences de Park Geun-hye.
"Le tribunal de première instance a déterminé que c'était la corruption entre la politique et les affaires au plus haut niveau, mais aucune caisse noire n'a été levée au profit de quelques personnalités de haut rang, un aspect typique exposé dans les cas précédents."
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