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Deux anglais reçoivent 4 mois d'emprisonnement pour vandalisme à Séoul

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Source Yonhap
Écrit par La Rédaction Séoul
Publié le 14 novembre 2017, mis à jour le 14 novembre 2017

Deux hommes britanniques inculpés en juillet pour des actes de vandalisme sur les métros de Séoul ont finalement reçu leur sentence lundi. Les deux jeunes anglais ont été condamnés à quatre mois d'emprisonnement par la cour d'appel.

 

La cour a rejeté leur appel, lundi, disant qu'ils méritent une lourde peine.

"Étant donné que les deux hommes ont été reconnus coupables du même crime en Grande-Bretagne dans le passé, la punition n'est pas trop sévère", a déclaré le tribunal.

Les frères, de 25 et 23 ans, sont venus en Corée, le 10 juillet. Au cours des deux jours suivants, ils ont tagué "SMTS" et "SMT" sur deux trains de métro parqués à Séoul avec de la peinture en aérosol.

 

Ils devaient monter à bord d'un vol à destination de leur pays d'origine, le 13 juillet, mais la police les a appréhendés dans une maison d'hôtes. Selon les policiers, ils ont d'abord nié le crime et prétendu qu'ils étaient là simplement pour voyager.

Les procureurs les ont par la suite inculpés d'intrusion dans des installations publiques et de vandalisme.

Ils sont connus pour être membres de "SMT Crew" - un groupe notoire de tagueurs fondé en Grande-Bretagne et actif à travers l'Europe.

Au cours du procès, les deux ont nié la connexion, affirmant que SMT est leur message personnel qui signifie simplement "tant de problèmes" (so much trouble).

 

En avril, cinq membres du groupe ont été emprisonnés en Grande-Bretagne pour avoir causé 340,000 livres britanniques de dommages aux trains et aux tramways, selon les médias.

Le graffiti fait référence à l'art de rue griffonné ou peint illicitement, souvent à la vue du public. Le graffiti se développe rapidement comme une forme d'art légitime, mais pour les fonctionnaires du gouvernement dans certains pays, cela a été un gros casse-tête.

 

En Corée, la question des graffitis a été mise en lumière lorsque Park Jung-soo a reçu une amende de 2 millions de won pour avoir aspergé un rat de peinture, que le ministère public considérait comme une illustration insultante du président Lee Myung-bak. pour le Sommet du G20 en 2011.

 

Au cours des dernières années, le nombre de cas de graffitis a fortement augmenté - nombre d'entre eux étant commis par des visiteurs étrangers temporaires, car le pays est une destination privilégiée en raison de sa faible sécurité et de sa punition légère par rapport aux autres pays asiatiques. En 2015, la police a annoncé qu'elle consacrerait davantage de ressources à la lutte contre ces crimes.

Selon la loi, ceux qui vandalisent les installations publiques avec des graffitis pourraient encourir jusqu'à trois ans de prison ou une amende maximale de 5 millions de won.

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Publié le 14 novembre 2017, mis à jour le 14 novembre 2017

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