lepetitjournal/seoul : Dans quel contexte êtes-vous parties vivre un an en France ?

Hanjong : L’université dans laquelle j’étudie en Corée était en partenariat avec la faculté de Nantes, et je voulais faire un an d’échange pour améliorer mon français, connaître la culture française. La langu est différente lorsqu’elle est parlée en France, et je voulais vraiment découvrir le pays.

Jongeun :  Je voulais partir en France car j’apprenais le français depuis un bon moment, et j’ai eu la chance de pouvoir choisir la ville dans laquelle je voulais aller comme j’étudie à l’Université des Langues étrangères de Séoul.

Pourquoi avoir choisi Nantes et pas une autre ville, comme Paris par exemple ?

Hanjong : Mes amies avaient déjà visité la ville et m’en avaient dit beaucoup de bien, notamment que les Nantais étaient très gentils et accueillants.

Jongeun : J’ai hésité à choisir une ville dans le Sud de la France, mais je savais que l’accent était très prononcé, et j’avais peur de ne pas pouvoir comprendre ce qu’on me disait. Et on m’avait déconseillé Paris, car c’est une ville où il est assez compliqué de vivre.

A-t-il été difficile de se faire des amis français sur place ?

Jongeun : Oui, car dans le département où nous étions à la fac de Nantes, il y avait beaucoup d’étrangers apprenant le français qui venaient essentiellement d’Asie. Et la résidence universitaire où nous habitions n’était pas vraiment fréquentée par des Français. Donc c’est vrai qu’on s’est surtout fait des amis coréens, c’est comme ça qu’on s’est rencontrées.

Hanjong : Mais on s’est quand même fait quelques amis français, il y avait pas mal de personnes qui s’intéressent à la culture coréenne, donc on pouvait échanger.

Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?

Hanjong : Je travaillerais encore plus mon français. Et je m’occuperais bien plus vite de tout ce qui est administratif !

Jongeun : J’assisterais plus à mes cours de français…