L'an dernier, la ville portuaire de Busan, dans le sud de la Corée du Sud, a enregistré le pire niveau de pollution atmosphérique induite par les particules.
La ville a enregistré en moyenne 26 microgrammes par mètre cube de particules de 2,5 micromètres ou moins de diamètre tout au long de 2017. Il s'agit de la concentration la plus élevée au pays au cours de la période. Séoul, Incheon et Ulsan ont enregistré 25, Gwangju 24, Daegu 23 et Daejeon 21.
La principale cause de la pollution de l'air de Busan était les oxydes de soufre dans les émissions des navires et des installations du chantier naval, selon le bureau de la ville. Les polluants sont généralement générés lorsque le carburant dans les navires ou les chaudières est incomplètement brûlé.
La pollution de l'air de Busan a atteint son apogée durant l'été, lorsque les vents violents du sud-ouest ont soufflé le plus fort. Cela contrastait également avec Séoul et ses environs, où la pollution était la pire en hiver, à cause du vent du nord-ouest, et au printemps, lorsque le vent transportant la poussière de l'est de la Chine soufflait fortement vers la péninsule coréenne.
Le bureau de la ville a introduit des mesures pour réduire la pollution. Les camions de fret et autres véhicules commerciaux autour des chantiers navals et du complexe industriel seront surveillés de plus près pour leurs émissions d'échappement. Le budget annuel de la ville de 10 milliards de wons pour la plantation d'arbres sera triplé pour planter des arbres dans les espaces inutilisés autour des routes, dans les zones industrielles et autour des gares et des bureaux publics.
Le bureau de la ville prévoit de planter 10 millions d'arbres dans la ville au cours des cinq prochaines années.
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