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DOUANE - N'entrez pas au Chili la fleur aux dents (à cause de la fleur)

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 1 août 2014

Les labradors des douaniers de l'aéroport de Santiago n'ont de nez que pour les fruits et les tous les végétaux. Attention on ne plaisante pas à l'aéroport, pas plus qu'aux frontières terrestres. Un trognon de pommes oublié dans une poche peut vous retarder et vous coûter cher !

Désormais, au départ de l'aéroport de Santiago, l'hôtesse qui enregistre vos bagages, délivre un joli petit livret sur lequel une belle pomme est reliée à une paire de menottes. Le ton est donné: si vous pouvez apporter à vos proches à Paris ou Bruxelles de magnifiques fraises  ou des avocats au c?ur de l'hiver européen, ne vous avisez pas de faire pareil au retour. On a vu des camemberts odorants franchir la frontière sans problème mais jamais une innocente pomme. "Le Chili protège son patrimoine naturel", s'entend-on dire par le personnel du SAG (Servicio Agricola y Ganadora), lorsque l'on s'étonne de temps d'acharnement sur d'innocents végétaux. Ainsi, afin de ne pas risquer d'amendes, prévenez les personnes qui viennent vous rendre visite au Chili, d'un certain nombre de restrictions. Et évitez de leur demander l'impossible avec un "Petit chèvre de Provence ou une "Caillette"de l'Aveyron.

Produits d'origine végétale, halte là !
Les fruits, les légumes frais et secs , les céréales, le café, le thé...ainsi que les plantes sont interdits sauf emballés dans des sachets hermétiquement fermés et pas entamés évidemment.  Autres forme autorisée  de gourmandise: les confitures, les conserves, les huiles, le thé, le café et les céréales emballées sous vide. Mais halte au miel (même une moutarde au miel).Le bois, donc les objets artisanaux,  est malvenus attention aux instruments de musique traditionels.

Produits d'origine animale, sous haute surveillance
D'une manière générale, on vous fera moins d'ennui pour les produits d'origine animale. Ils passent la frontière à condition que la charcuterie soit industrielle et emballée sous vide. Même chose pour le fromage, qui doit être à base de lait pasteurisé. Tout cela ôte beaucoup de l'attrait de ces produits.
Dans tous les cas,  et dans le doute, déclarez tous les produits suspects. Au pire, il finiront dans la poubelle de l'aéroport mais vous échapperez à une lourde amende.
S.R (www.lepetitjournal.com - Santiago) réédition
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Publié le 30 juillet 2014, mis à jour le 1 août 2014

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