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RENCONTRE – Vin sur vin

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 7 janvier 2008, mis à jour le 13 novembre 2012
Gonzague de Lambert, ?nologue bordelais installé depuis trois ans à Santiago, révèle au Petit Journal les secrets du vin chilien
 
Gonzague, ?nologue français de 32 ans, vit depuis trois ans à Santiago, avec sa femme et ses deux enfants. Il a rejoint un ami franco-chilien pour monter une boîte de conseil consacrée à l'accompagnent de producteurs, amateurs ou professionnels, qui souhaitent mettre en valeur leur vigne. "Cet accompagnement se fait à la fois dans la qualité du vin, on essaye de l'améliorer et d'en faire un vin "premium"(un vin haut de gamme, ndlr), et on donne également des conseils en matière de marketing", précise Gonzague. L'?nologue propose aussi de créer des vignobles de toute pièce.
A priori on pourrait croire que pour un bordelais tombé très jeune dans les fûts, il n'y a que les vignes françaises qui comptent. Mais les lourdeurs administratives européennes, comme les droits de plantation -on ne peut pas planter plus de deux hectares à la fois- restreignent les possibilités d'extension. Gonzague explique aussi que les vignobles d'Europe subissent le poids de la tradition et du conservatisme, contrairement au Chili qui n'exploite la viticulture que depuis une quinzaine d'années.

Bon sous tout rapport
Le cliché du "vin du nouveau monde avec beaucoup de fruit et qui manque d'élégance"a la vie dure. "Grâce à ses sols et climats variés le pays offre aussi à l'?nologue la possibilité de réaliser de nouveaux mariages de saveurs", rajoute Gonzague. "L'amplitude thermique qui est très élevée au Chili permet également de faire ralentir le processus, de faire gagner au vin un peu plus de maturité".
Le Chili, qui représente aujourd'hui 4,5% du marché viticole mondial, offre une grande variété de crus. Le très bon rapport qualité/prix permet également de se procurer une bonne bouteille sans pour autant vider son compte en banque. On trouve facilement de bons vins à moins de 3.000 pesos. Parmi les 450 marques, Gonzague conseille aux lecteurs du Petit Journal qui ne veulent pas se ruiner le "Casillero del Diablo"de Concha y Toro.
T.L. (www.lepetitjournal.com - Santiago) lundi 7 janvier 2008
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Publié le 7 janvier 2008, mis à jour le 13 novembre 2012

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