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ELECTIONS CONSULAIRES – Rencontre avec le Consul Carl Poirier

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 19 mai 2014, mis à jour le 19 mai 2014

Le Consul de France au Chili, Carl Poirier, a accepté de nous recevoir dans son bureau du consulat pour nous éclairer sur les élections du 24 Mai prochain. Interview sans langue de bois d'un consul optimiste quant à cette nouvelle loi 

Le 24 mai prochain, nous élirons quatre conseillers consulaires au Chili. Carl Poirier, le consul de France au Chili, qui va travailler de près avec eux, se veut très optimiste, puisque « l'élargissement de la représentation locale va dans le sens des attentes de nos compatriotes » (l'un des gros avantage de cette réforme est la proximité, puisque les quatre conseillers consulaires seront présents à Santiago, au contraire des représentants AFE qui se partageaient les pays du Cône Sud).

Mais alors, concrètement, que va changer l'arrivée de ces quatre conseillers consulaires dans l'organisation de l'institution, et dans sa fonction de consul? « Principalement le nombre d'interlocuteurs », tout en rajoutant quelques problématiques d'organisation (organiser des permanences par exemple), qui devront être gérées de la manière la plus « pragmatique » possible, en tenant compte de la disponibilité des élus et du calendrier du consulat.

Carl Poirier voit d'un très bon oeil la modification à venir, car elle va apporter plus de transparence sur les actions de l'administration, ce qui est « toujours excellent » (les élus se réuniront au moins deux fois par an en « conseils consulaires », sous la présidence de l'ambassadeur ou du consul qui devront présenter leur action). Le consul prend ainsi la métaphore du restaurant, où le client se sent rassuré lorsque la cuisine est visible. Pour lui, il en sera de même avec les citoyens français du Chili, qui auront ainsi une meilleure connaissance de l'envers du décor (des « moyens » dont dispose le consulat mais aussi de ses « limites »). « On gagne toujours à expliquer ce que l'on fait », conclu-t-il.

Lorsqu'on lui demande les qualités nécessaires selon lui pour faire un bon conseiller consulaire, deux mots-clés reviennent: la « clarté » et la « disponibilité ». La clarté car c'est la tâche première qui incombera aux futurs élus, à savoir faire comprendre aux citoyens leur rôle d'intermédiaire, leurs moyens d'actions et leurs pouvoirs de décision (ils éliront les 12 sénateurs de l'étrangers), tout en arrivant à résumer le plus clairement possible ce qu'il se passe dans les coulisses des consulats. Deuxième qualité: la disponibilité, car les conseillers consulaires devront être présents pour répondre aux attentes et aux interrogations, non seulement via les permanences mais aussi et surtout par mail.

Les futurs élus seront vraisemblablement de bords politiques différents (Ndlr: la liste qui arrive en tête n'emporte pas tous les sièges, il y a un système proportionnel) ce qui pourrait compliquer le travail en équipe, mais sur ce point le consul semble très détendu et sans aucune appréhension quant à ce qui va se passer après le samedi 24 mai, où il ira « bien évidemment » voter dans l'un des six bureaux de vote mis en place au consulat.

Adrien Beria (www.lepetitjournal.com/santiago) Lundi 19 Mai 2014

 

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Publié le 19 mai 2014, mis à jour le 19 mai 2014

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