Dans le cadre de son projet “100 resilient cities”, la Fondation Rockefeller a choisi Santiago ce mercredi 3 décembre pour faire partie d'un réseau de cent villes que le projet entend préparer aux défis du XXIème siècle. La mairie accueille la nouvelle à bras ouverts et entend mettre tous les moyens à disposition pour suivre ce projet cependant peu clair
Parmi les voeux de la fée Rockfeller: un Santiago propre
Pour les organisateurs du projet, le choix de Santiago répond à deux problématiques. La première est sociale et induite par la rapide urbanisation de la ville qui pousse les inégalités à se creuser et prive certaines familles de conditions décentes de vie et d'un accès correct à des infrastructures fonctionnelles. La deuxième est environnementale et lié à la pollution croissante, les risques sismiques et le besoin d'adapter les constructions à certains standards de sécurité, mais surtout de faire face aux nombreux glissements de terrains de la précordillère qui ne cessent de faire des ravages aux abords de la ville.
Un projet peu clair
Cette sélection va se traduire par une aide financière, dont le montant reste encore un mystère, pour engager un chef de projet et construire une structure administrative, ainsi qu'une assistance pour développer et mettre en place une stratégie de résilience. La création d'un réseau de villes a aussi pour but de permettre un partage de connaissances. Dans le cas de Santiago, la région a décidé de poser trois axes: la développement de l'intégration dans la ville, la mise en place de dispositifs de sécurité et la réduction de la vulnérabilité.
Ce qui apparaît comme une fierté pour le gouvernement chilien, apparaît pour la presse internationale, qui n'y donne que peux d'écho comme un projet flou aux belles idées dont on peine à comprendre la finalité.
Benjamin Delille (www.lepetitjournal.com/santiago) Vendredi 5 décembre 2014
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