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DESTINATION- Budi, quel lac!

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 7 décembre 2014

Posez la question autour de vous:  Qui connait le "lago Budi"? Pratiquement tout le monde ignore cette zone, qui en plus d'avoir été au coeur  du tremblement de terre de 2010 est située en pleine Auracania, région qui concentre la plus grande quantité de communautés Mapuches. Pas une seule résidence secondaire au bord du lac, ce ne sont que vaches, moutons et cochons en liberté. Mais attention, c'est la destination touristique qui monte, il faut se dépêcher

Seul lac salé d'Amérique Latine , débouchant d'ailleurs directement dans la mer, le "lago budi" est selon le service national du tourisme l'un des lieux  du Chili dont la frréquentation a le plus augmenté ces dernières années, passant du 20 ème au 12 ème rang  dans l'ordre des  destinations les plus prisées en été. Reste que ce grand lac aux rives escarpées, à l'ouest  de Temuco (8 heures de Santiago, tout de même), situé en plein territoire Mapuche reste surtout hors saison, un endroit plus que tranquille. Ce sont ces derniers, aidés par le gouvernement et des ONG qui sont à la tête de ce qu'on appelle là-bas, les "inititatives touristiques", entendez par là  "cabañas", mais jamais en nombre, et les plus exotique "rukas", huttes traditionelles avec foyer au centre à même le sol et lits  rustiques à l'arrière; mais aussi  centres artisanaux (bijoux en argent, tissage...) et  "centres gastronomiques".

Pas de moteurs

Avec ses 145 espaces d'oiseaux, dont une colonie très importante de cygnes noirs, les animaux, dans ce petit paradis bleu et vert (des près fleuris où paissent vaches et cochons) sont plus nombreux que les humains. Un jet ski serait vraiment incongru. A part Puerto Saavedra, la petite station balnéaire, qui sert de point de ravitaillement et sur la rive opposé, le petit village de Puerto Domiguez, l'habitat aux alentour du lac est très dispersé et les familles n'ont pratiquement  pas de voiture. On croise sur les routes de terre, des attelages à 2 boeufs qui ramassent  femmes, vieillards et enfants ... On l'aura compris c'est un lieux où il fait bon ralentir le rythme: Kayak, promenade à cheval , randonnées à pied...Le tout dans une lumière exceptionnelle, par beau temps, ce qui n'est pas toujours le cas au sud du Bio-BIo

                                L'unique cabaña de Selma et Ramon (ci-dessous) peut accueillir jusqu'á 7 personnes dans 3 chambres

Où dormir?

Les adresses ne sont pas si nombreuses, l'une d'elle est sûre: Lewfu Budi qui fait parti de la communauté LLaguepulli rive sud du lac.  Selma et Ramon (sur la photo), lui même élevé dans une Ruka propose une -seule- très jolie cabane ($15 000 par personne avec petit déjeuner) . A $7 000 pesos le repas complet, mitonné maternellement  par Selma et servi dans la cabane, on n'a pas vraiment envie de cuisiner. Dans la communauté LLaguepulli , d'autres hébergements sont possible et en plus de faire du kayak ou du cheval , on peut effectuer une visite commentée du jardin médicinal, une institution dans la tradtion Mapuche.
Vous l'aurez compris, il faut se dépêcher de découvrir ce coin du Chili  tant qu'il n'est pas encore très connu.
S. R (www.lepetitjournal.com/santiago) vendredi 17 janvier 2014

Communauté LLaguepulli

logofbsantiago
Publié le 17 janvier 2014, mis à jour le 7 décembre 2014

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