À l’occasion de la présentation du film Neuilly Poissy aux États-Unis, Max Boublil s’est confié sans retenue : son rôle de bourgeois déchu, sa passion secrète pour l’horreur, ses souvenirs américains et… son amour pour les fruits de mer et les barbecues texans ! Rencontre drôle, authentique et gourmande.


À l’occasion de la présentation du film Neuilly Poissy aux États-Unis, Max Boublil s’est confié sans retenue : son rôle de bourgeois déchu, sa passion secrète pour l’horreur, ses souvenirs américains et… son amour pour les fruits de mer et les barbecues texans ! Rencontre drôle, authentique et gourmande.
De Neuilly à Poissy : un choc comique et culturel
Dans Neuilly Poissy, comédie sociale grinçante, Max Boublil campe un bourgeois juif qui passe brutalement d’un appartement de 300 m² à Neuilly à une cellule de prison à Poissy.
Une descente aux enfers pleine de malentendus culturels : « Il se fait passer pour Moustapha pour éviter les problèmes ! » sourit Max.
Son personnage découvre un monde qui lui est totalement étranger, entre maladresses, préjugés, et humour décapant.
Un rôle inspiré de la vraie vie (mais chut…)
Ce n’est pas une suite de sketches
Même si Neuilly Poissy reste une fiction, Max confie avoir puisé dans certaines affaires bien réelles :
« Les gars du CO2… des mecs du 16ᵉ ou d’autres quartiers chics de Paris qui se sont retrouvés en taule. »
Avec le réalisateur Gregory Boutboul, ils ont veillé à conserver une tonalité crédible, malgré la comédie :
« Ce n’est pas une suite de sketches. On voulait que le spectateur vive l’arrivée en prison avec lui. On a donc tourné en prison. »
Un acteur instinctif et sincère
Même en comédie, il faut que tout soit crédible
Pas de méthode rigide pour Max : son mot d’ordre, c’est la sincérité.
« Même en comédie, il faut que tout soit crédible. Il ne faut pas jouer la comédie », insiste-t-il.
Il cite Judd Apatow parmi ses principales inspirations pour son art de faire rire à partir de situations profondément humaines.
Une passion cachée : l’horreur !
Si Max aime le fantastique, c’est pour le cinéma d’horreur qu’il s’enflamme vraiment :
« J’adore Jordan Peele, Ari Aster… Un bon film d’horreur, c’est imparable. Ça demande une vraie expertise. »
Son rêve ? Réaliser lui-même un film du genre, mais attention, du vrai, « pas une parodie comme Scream ! »
Entre souvenirs américains et plaisirs gourmands
Quand j’étais gamin, j’avais l’impression d’être dans un décor de film
Quand on évoque la côte ouest américaine, Max sourit :
« Quand j’étais gamin, j’avais l’impression d’être dans un décor de film. »
Côté gastronomie, il hésite entre fruits de mer, sushis japonais… et bons gros burgers américains :
« Ce n’est pas cachère, mais j’adore ! » plaisante-t-il.
(À ce sujet, on ne sait toujours pas si on va l’emmener déguster un burger géant lors de son passage en Californie…)

Une dernière mission : me convaincre en 60 secondes
Tu vas rigoler
Je le mets au défi : « Imagine que je suis ton chauffeur Uber, sceptique sur ce genre de film… Que me dis-tu pour me convaincre ? »
Max éclate de rire et lance :
« Tu vas rigoler. Si ça ne te plaît pas, je te rembourse ! »
Promis, on garde le ticket!















