Deux semaines après le massacre de 50 personnes dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande, l’Australie a décidé de faire adopter, cette semaine, une législation permettant de pénaliser lourdement les réseaux sociaux et les médias qui auront choisi de diffuser des images « extrémistes ».
Pour rappel, l’extrémiste à l’origine de ce carnage avait filmé en direct ses actions meurtrières via facebook. Ses vidéos avaient été partagées plus d’un million de fois par des particuliers mais aussi des médias.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré dans un communiqué de presse que les médias sociaux (Facebook, Twitter et Google) devaient prendre leurs responsabilités et être en mesure de faire en sorte qu’ils ne soient pas utilisés par des « terroristes meurtriers ». Il souhaite que les pays membres du G20 suivent cette même démarche.
Pour l'Australie, les médias grand public qui diffusent ce type de documents peuvent perdre leur licence.Les réseaux sociaux doivent donc être traités de la même façon.