Ollie Langridge a promis de ne pas décamper du parc du parlement tant que l’urgence climatique ne sera pas déclarée par le gouvernement néo-zélandais.
Pour son 100 ème jour de protestation, des centaines de protestataires et membres associations, telles que School Strike 4 Climate, l’ont rejoint pour demander aux politiciens d’entreprendre des actions exceptionnelles face à une situation de crise environnementale compromettant la vie sur terre.
Au début du mois de juin, l’état d’urgence climatique a été décrété par Auckland Council, une déclaration officielle qui entraîne un certain nombre d’engagements de la part de la ville, notamment en ce qui concerne l'intégration du changement climatique dans tous ses programmes de travail et de décisions, mais aussi un engagement vis-à-vis de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les villes néo-zélandaises de Nelson, de Canterbury et de Kapiti Coast ont également décrété cet état d’urgence climatique au sein de leur conseil au cours des mois précédents.
Enfin, à l’échelle internationale, le Royaume-Uni a été le 1er pays à déclarer le 2 mai dernier, l’état d’urgence climatique et à s’engager vers une réduction de 80% ses émissions de carbone d’ici 2050.