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PVT en Australie : peut-on faire carrière dans le foot?

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Écrit par Lepetitjournal Melbourne
Publié le 21 juin 2020, mis à jour le 9 août 2020

Cela peut paraître étonnant, mais un certain nombre de titulaires du Permis Vacances Travail (PVT) tentent une carrière dans le football en intégrant l'un des 11 clubs professionnels en Australie. Ces derniers rencontrent des difficultés à recruter localement et se tournent volontiers vers des profils étrangers.

La A-league équivalente à la Nationale en France

En Australie, le football se classe 11 parmi tous les sports les plus pratiqués. Le championnat de football australien (A-league) est tout de même populaire puisqu’il est suivi par près d’un million de personnes chaque week-end. Même si les droits télévisés représentent une somme de 56 millions de dollars chaque année, la A-league est loin du niveau des cinq grands championnats européens. Il est plutôt comparable à la Nationale Française, soit la troisième meilleure division dans l’Hexagone.

Les équipes recrutent facilement

Les 11 équipes du championnat australien recrutent la majorité de leur effectif à l'étranger. Beaucoup sont des Sud-américains, européens ou asiatiques qui sont venus tenter leur chance en Océanie pour pouvoir vivre de leur passion. De plus, le recrutement est assez simple, il suffit d’envoyer des vidéos de ses performances avec le ballon rond. Si votre niveau semble correct, les dirigeants vous proposeront un essai d’une semaine. Si ce dernier se conclut positivement les salaires de base tournent autour de 400 dollars par semaine, sans compter les primes de matchs. De nombreux Français jouent actuellement en A-league comme Florin Berenguer à Melbourne city (ancien joueur de ligue 2) ou encore Gauthier Robin qui a fait ses débuts en pro à Albury.

'J’étais la nouvelle star du club'

Samuel Vadiesio est arrivé en Australie en 2012 pour jouer dans l’équipe de Melbourne city : "J’avais envoyé des vidéos et ils m’ont proposé après un essai d’une semaine de jouer avec eux. Quand je leur ai dit que j'étais originaire d'Amérique latine, pour le dirigeant j’étais la nouvelle star du club." Pour Samuel l’aventure australienne a pourtant bien commencé, mais au bout de quelques mois les résultats attendus n’étaient pas au rendez-vous : "Les premiers mois se sont très bien passés, mais dès qu’on enchaîne les défaites, les dirigeants cherchent toujours un fautif. Comme j’étais le dernier arrivé, ils ont décidé de baisser mon salaire et mon temps de jeu. J’ai préféré quitter le club et me consacrer à d'autres activités".

 

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Publié le 21 juin 2020, mis à jour le 9 août 2020

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