L'Australie a été la cible ce vendredi matin d'une cyberattaque de grande envergure. Un état étranger non-identifié est soupçonné d'être à l'origine. Le gouvernement de Scott Morrison a annoncé la mise en place de nouvelles mesures.
Une cyberattaque visant les services de l'Etat australien
Le Premier ministre Australien, Scott Morrison a confirmé ce vendredi matin que l’Australie avait été la cible d’une vaste cyberattaque d’un "acteur étatique" visant les systèmes informatiques du gouvernement, d’administrations et d’entreprises. "Cette activité s'adresse à des organisations australiennes de divers secteurs, y compris tous les niveaux de gouvernement, l'industrie, les organisations politiques, l'éducation, la santé, les fournisseurs de services essentiels et les opérateurs d'autres infrastructures critiques", a-t-il déclaré. Le Premier ministre affirme qu'il n'y a pas eu de violation conséquentes de données personnelles. Il décrit l'attaque comme "malveillante".
Un gouvernement étranger suspecté
Toujours selon le gouvernement australien, ce serait un Etat étranger qui pourrait être à l’origine de cette opération de piratage informatique de grande envergure. "Le gouvernement fédéral ne ferait aucune attribution publique à propos de l'attaque," a expliqué Scott Morisson aux journalistes australiens ce vendredi matin. D'après le Council on Foreign Relations, la Chine, la Russie et l'Iran sont les trois principaux États suspectés. Depuis l'appel à une enquête internationale sur les origines de la pandémie de coronavirus, les gouvernements australien et Chinois entretiennent des relations diplomatiques très compliquées. En mai dernier, la Chine, avait notamment infligé des droits de douane punitifs contre certaines exportations australiennes.
Nouvelles mesures de protection
Même si peu d’informations ont pu être dérobées et que beaucoup d'attaques ont échoué, Scott Morrison appelle les institutions et les entreprises à se protéger du mieux qu’ils peuvent : "Nous encourageons les organisations, particulièrement celles de santé, d'infrastructures stratégiques et de services essentiels à recourir à des experts et à mettre en place des systèmes de défense techniques".