Des backapackers en Australie mériodionale sont confrontés à une vague de licenciements, certains locaux craignant que ces employés temporaires, pour la plupart européens, propagent le coronavirus. A Loxton, des titulaires du visa Permis Vacances Travails (PVT) disent avoir été la cible de jets de pierres.
PVT : Licenciements et agressions
Avec la fermeture des frontières, l'interdiction des voyages non-essentiels et le nombre très limité de vols internationaux, les pvtistes qui ont choisi de rester ont peu de marge de manoeuvre concernant les emplois. Certains employeurs voient ces derniers comme des agents de propagation du virus. La chaine de radio ABC rapporte qu'à loxton, en Australie Méridionale, cetains pvtistes se disent avoir été les victimes de jets de pierres. D'autres rapportent avoir été licenciés sans motif autre que la peur du coronavirus.
'La diffamation raciale est totalement inacceptable'
Le ministre des industries primaires et du développement régional en Australie Méridionale, Tim Whetstone, a déclaré dans un communiqué : "la diffamation raciale ou les abus envers les backpackers, ou toute autre personne d'ailleurs, sont totalement inacceptables. Les backpackers sont une partie importante de l'économie locale et de la communauté des saisonniers, et toute discrimination à leur égard ne sera pas tolérée".