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LES ASSOCIATIONS ET ORGANISMES FRANÇAIS QUI VOUS AIDENT - Témoignage de Guillaume Mauboussin

Écrit par Lepetitjournal Melbourne
Publié le 2 mars 2015, mis à jour le 3 mars 2015

Pour Guillaume, c'est grâce à un stage de seconde année d'ingénieur qu'il a pu partir à la découverte de l'Australie, il y a 8 ans. Pour lui, c'était une opportunité à ne pas rater, le laboratoire de biotechnologie où travaillait sa soeur recherchait un informaticien. Il est parti sans trop d'apriori, n'ayant pas trop entendu parler de l'Australie auparavant. A l'arrivée, il a tout de suite aimé la façon de penser des Australiens et les « Cities » à l'australienne. Après ses 3 mois de stage, il a bien fallu rentrer en France finir ses études, tout en gardant l'Australie en mémoire.


Et puis finalement et malgré un très bon poste en France, avec tous les avantages et la sécurité que l'on puisse espérer à 28 ans, Guillaume a eu un déclic et se décida donc à partir en tant que backpacker en Australie pour y faire un road trip.

Très vite et comme beaucoup d'expatriés, Guillaume est tombé amoureux de Melbourne et de tout le charme que cette ville dégage. Son road trip s'est donc arrêté au bout d'un mois et il s'est mis à la recherche d'un poste de serveur. Mais très vite la décision de s'installer à long terme s'est imposée et il a donc fallu chercher un sponsorship pour étendre la durée de son séjour.

C'est à travers une de ses connaissances que Guillaume a pu obtenir un job d'ingénieur logiciel et par la suite le Visa 457 qui permet le sponsorship. Il explique toutefois, que trouver un travail suffisamment bien rémunéré en Australie est très difficile, beaucoup de jeunes sont souvent sous-payés et sans l'aide d'organismes tels que l'Union des Français à l'Etranger (UFE) ou de groupes Facebook tels que « Melbourne French Team » par exemple, pas mal de jeunes Français seraient déjà retournés en France.

Cela fait maintenant 3 ans que Guillaume est installé en Australie et tout n'a pas toujours été facile. A l'heure d'aujourd'hui, il se sent accompli professionnellement et il met aussi à disposition ses compétences informatiques pour aider les jeunes français à trouver un emploi en Australie.
En effet, il s'occupe de la maintenance et de l'amélioration du site My Australian Job, qui est un projet initié par la Chambre du Commerce et de l'Industrie franco-Australienne, et par l'Union des Français de l'Etranger, sous le patronage de l'Ambassade de France en Australie.
Une campagne de communication est d'ailleurs sur le point d'être lancée, visant à inciter les compagnies françaises installées en Australie à embaucher de jeunes français sous le visa 403 Volontariat International en Entreprise. Ce visa permettrait de réduire les frais d'embauche et de développer plus facilement leurs compagnies en Australie.
De plus, via le site web www.my-australian-job.com, les chercheurs d'emplois français ont accès à des workshops professionnels et bientôt à un forum de l'emploi à Melbourne.

Guillaume mentionne aussi que notre fête nationale (Bastille Day pour l'Australie) sera célébrée le 14 juillet lors d'un évènement public avec la collaboration de la quasi-totalité des différents organismes français, l'Alliance Française, Melbourne Accueil, French Assist et ceci grâce à l'initiative du Consul-général honoraire Myriam Boisbouvier-Wylie. Cette synergie française risque de donner lieu à un moment magique pour les australiens, comme pour les français lors de cette fête nationale. 

La décision de rester en Australie, s'est aussi faite pour lui suite à sa volonté de créer sa propre compagnie, en tant que jeune entrepreneur. Ainsi, dans la continuité de son projet de vie, il a décidé de poursuivre sa démarche d'aide à la communauté française en Australie, mais cette fois-ci, du côté des associations gouvernementales ou non-gouvernementales et les PME, en leur fournissant des services et des solutions informatiques adaptées, intuitives et surtout très bon marché.

Toutefois, il émet l'idée que lui et sa compagne ne resteront peut être pas toute leur vie en Australie, car le manque de la famille se fait souvent ressentir, même s'il arrive tout de même à garder un lien avec l'hexagone grâce à Skype, ou au Petit Journal.com de Melbourne.

Mary Maurel (www.lePetitJournal.com/Melbourne) mardi 3 mars 2015

 
lepetitjournal.com Melbourne
Publié le 2 mars 2015, mis à jour le 3 mars 2015

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