Brisbane vient d'être choisie comme ville d'accueil du sommet du G20 de 2014 et recevra les chefs d'états des 20 plus grandes puissances économiques de la planète, nouvelle dont Sydney ne s'est pas encore remise
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Le maire de Brisbane assure que la ville possède l'infrastructure nécessaire pour recevoir les 4000 délégués et 3000 membres de la presse qui accompagnent l'évènement. Ceci inclut des membres des Nations Unies, de la Banque mondiale, de l'Organisation mondiale du travail et du Fond monétaire international.
Mais pour Brad Hazzard, ministre de l'aménagement de Nouvelles Galles du sud, il s'agit avant tout d'une man?uvre bassement politicienne: "Julia Gillard a choisi Brisbane simplement pour (...) gagner des votes dans le Queensland (...) c'est une insulte pour les 20 chefs d'états et de gouvernements (...) Ils méritaient Sydney, pas Brisbane". Ce à quoi le Premier du Queensland, Campbell Newman n'a pu s'empêcher de répondre "Nous les avons battus sept fois de suite dans le tournoi du State of Origin (rugby) et maintenant nous avons décroché le G20!".
Pour ou contre, les protagonistes ont repris la notion de " nouvelle ville mondiale" qui était le slogan de Brisbane dans sa campagne marketing. Alors que Monsieur Hazzard déclarait "Sydney est la seule vraie ville mondiale d'Australie", Madame Gillard soutenait que c'était "une très bonne occasion de dire au monde que nous sommes une nation de nombreuses villes mondiales, Brisbane en étant une".
Et d'ajouter : "Et vous savez que pour le restant de leurs jours, des personnes comme le président des Etats-Unis, le premier ministre de l'Inde, le président de la Chine, pourront dire aux gens "J'ai été à Brisbane". Ils se souviendront du temps qu'ils auront passé là, et auront un lien avec ce lieu remarquable".
Edith Nicolas (www.lepetitjournal.com/melbourne.html) Vendredi 13 Juillet 2012
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