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SCANDALE – Les relations troubles entre Zuma et les Gupta

L'un des frères Gupta (à gauche) serrant la main au président Zuma.
Écrit par Vincent Villemer
Publié le 6 juillet 2017, mis à jour le 7 janvier 2018

Proche du président africain Jacob Zuma, la fratrie d'origine indienne est déjà incriminée dans plusieurs affaires politico-financières et fragilise toujours plus le chef de l'Etat.

 

L'un des frères Gupta (à gauche) serrant la main au président Zuma.

Zuma dans la tourmente

Une nouvelle affaire qui n'arrangera pas la côte, déjà ternie, du président Zuma. Le principal parti sud-africain d'opposition a déposé avant-hier une nouvelle plainte visant la famille indienne Gupta, proche du président sud-africain, l'accusant cette fois d'avoir utilisé des fonds publics pour financer le mariage d'un de ses membres. Cette énième affaire suit la publication dans la presse locale, de milliers de courriels qui accusent le chef de l'Etat et son entourage de corruption dans l'attribution de marchés publics et d'enrichissement illicite.

Une corruption loin d'être récente

Dernière révélation en date ? Une facture du mariage en 2013 d'une des nièces de la sulfureuse fratrie Gupta a été payée par de l'argent public qui était censé financer un projet agricole. Depuis plusieurs mois, les Gupta sont au c?ur de la plupart des scandales reprochés à M. Zuma. Rien qu'en 2016, deux membres du Congrès national africain ont affirmé s'être vu proposer un poste de ministre par les hommes d'affaires d'origine indienne.

Le chef de l'Etat ne cache pas son amitié pour la fratrie mais a toujours démenti être sous leur influence et nié toutes les accusations qui le visent. Néanmoins, l'accumulation d'affaires suspicieuses devient lourd à porter pour le président Zuma. Le mariage concerné par les dernières révélations a déjà provoqué des remous il y a plusieurs mois.

La presse avait alors déclaré que l'avion affrété par les Gupta pour transporter leurs invités avait bénéficié de passe-droits en atterrissant sur la base militaire de Pretoria et avait échappé à tout contrôle des autorités.

Vincent Villemer pour lepetitjournal.com/le cap

vincent villemer
Publié le 6 juillet 2017, mis à jour le 7 janvier 2018

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