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OSCAR PISTORIUS - L'athlète risque aujourd'hui 15 ans de prison

Écrit par Lepetitjournal Le Cap
Publié le 13 juin 2016, mis à jour le 15 juin 2016

Le feuilleton Oscar Pistorius continue. L'athlète sud-africain est de nouveau face à la justice pour le meurtre de sa petite amie. Il risque à présent un minimum de 15 ans de prison.

Oscar Pistorius a retrouvé le banc des accusés lundi 13 juin. Condamné le 21 octobre 2015 à cinq ans de prison pour « homicide involontaire », il comparaît aujourd'hui devant la justice pour « meurtre » après que le parquet a fait appel. L'ancien athlète handicapé risque maintenant minimum 15 ans de prison pour le meurtre de sa petite amie, Reeva Steenkamp en février 2013.

La défense estime qu'il doit être hospitalisé

La défense du Sud-Africain tente de prouver que son année passée derrière les barreaux a eu un effet néfaste sur sa santé psychologique. Comme l'affirme le docteur Jonathan Scholtz,  psychologue qui suit le dossier du sportif : « Mr Pistorius a des niveaux élevés d'anxiété qui sont inquiétants. Cela inclut des symptômes tels que la peur d'être en société, dans une foule et des crises de panique. De façon générale, nous avons noté que son état mental s'est considérablement détérioré depuis 2014. Il est découragé, léthargique et détaché. En d'autres termes, c'est un homme brisé ». Scholtz estime que son état nécessite une hospitalisation.

Un manque d'objectivité

A la suite de cette intervention, le procureur Gerrie Nel lui ne voit pas les choses de la même façon. Il a souligné qu'Oscar Pistorius n'a pas changé et qu'il ne montre toujours pas le moindre remord : « je trouve que vos réponses sont totalement biaisées en faveur de l'accusé. Vous n'êtes pas objectif. Dans votre rapport, vous ne donnez que des explications qui visent à dédouaner l'accusé en termes de responsabilité. Est-ce cela que vous essayez de faire ? »
Le procès durera jusqu'à la fin de la semaine. La peine de prison pourrait aller de huit à douze ans du fait de son handicap. Mais le parquet souhaite que le code pénal soit appliqué à la lettre. Dans ce cas-là, l'athlète risque un minimum de 15 ans d'enfermement.

Loïc Blocquet (lepetitjournal.com/lecap) Mardi 14 juin 2016

Lepetitjournal Le Cap
Publié le 13 juin 2016, mis à jour le 15 juin 2016

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