

Au Caire, le président Macron a invité les Français de l’étranger à participer « activement » au grand débat.
Le chef de l’Etat français est arrivé en retard au rendez-vous fixé avec la communauté française à l'Ambassade, expliquant avoir cédé à l’invitation du président Sissi d’aller voir le site de la future capitale égyptienne en construction, une visite qui n’était pas prévue au programme.
Emmanuel Macron a insisté sur l’importance de la relation bilatérale franco-égyptienne : « L’Égypte est un partenaire clé pour nous dans la région » notamment parce qu’elle est un « rempart face à l’obscurantisme religieux ».
Le président français a expliqué avoir échangé avec le président Sissi pour faire progresser les relations économiques entre les deux pays, mais aussi la relation « linguistique, académique, scientifique et culturelle » : multiplication des liens culturels entre musées, projets universitaires conjoints, poursuite de l’enseignement du français dans l’enseignement égyptien avec la réouverture de classes bi-langues ont été au menu des discussions. « La francophonie, c’est la France plus grande qu’elle même, le partage de valeurs, un lien inouï entre nos deux pays. »
Emmanuel Macron a remercié les Français d’Egypte de leur présence : « Ce qui se joue ici est éminemment précaire. Votre rôle est de renforcer le camp des lumières, de la stabilité, de la culture, du savoir… »
« Apportez votre regard et votre part de vérité »
« Vous êtes là à un moment très particulier pour notre pays, a poursuivi le chef de l’Etat. (...) Nous vivons avec du mal être depuis plusieurs décennies. Ce ressentiment s’est réveillé en fin d’année dernière. (…) Ce grand débat doit être l’opportunité d’apporter une réponse d’une ampleur inédite que nous devons inventer ensemble. »
« De là ou vous êtes, je compte sur vous (…) pour participer activement comme tous les Françaises et les Français vivant à l’étranger, à ce grand débat. Apportez votre regard et votre part de vérité »
Emmanuel Macron a également insisté sur l’importance des élections européennes. « Les élections, ce ne sont pas des rendez-vous qu'il faut négliger pour ensuite expliquer que la démocratie se jouerait dans la rue alors même qu'on n'a pas été voter. »
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