Faire de la publicité sur la pratique de l’avortement est un crime en Allemagne selon le code pénal même si l’IVG est légal au cours des 12 premières semaines de grossesse. Bien que le débat sur la publicité à ce sujet ait été ignoré durant de nombreuses années, il a repris de plus belle après la condamnation d’un médecin qui avait rendu ses services d’avortement publics sur internet. L’an dernier, une gynécologue avait été condamnée à payer 6000 euros pour les mêmes raisons. Ces décisions de justice sont considérées comme abusives par les féministes mais aussi par les médecins concernés qui se défendent de faire des opérations marketing mais indiquent remplir un devoir éthique d’information.
La nouvelle présidente de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer a souhaité exprimer l’importance primordiale de « défendre la protection de la vie des enfants nés ou qui doivent naître » pour son parti. Les partis de la coalition devraient cependant se mettre d’accord en janvier sur la modification du texte de loi actuel.
JC (www.lepetitjournal.com/heidelberg-mannheim), mercredi 19 décembre 2018
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