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EXPOSITION - Autofictions - Dessin contemporain, Ludwigshafen

EXPOSITION - Autofictions - Dessin contemporain, LudwigshafenEXPOSITION - Autofictions - Dessin contemporain, Ludwigshafen
André Morin, Courtesy Ingleby Gallery, Edinburg © VG Bild-Kunst, Bonn 2018
Écrit par Lepetitjournal Heidelberg Mannheim
Publié le 21 novembre 2018, mis à jour le 22 novembre 2018

Avec la nouvelle exposition "Autofictions - Dessin contemporain", le Wilhelm-Hack-Museum propose jusqu’au 24 février 2019, un aperçu passionnant des tendances actuelles du dessin contemporain à travers plus de 160 oeuvres d’artistes de renommée internationale.

En 2006, le couple de collectionneurs Florence et Daniel Guerlain a créé un prix du dessin contemporain devenu le fleuron de leur fondation créée 10 ans auparavant, le Prix de dessin de la Fondation d’art contemporain Daniel & Florence Guerlain. Cette sélection réunit pour la première fois en Allemagne les œuvres de tous les artistes plasticiens et plasticiennes ayant été distingués par ce Prix depuis sa création.

Les œuvres présentées sont tantôt narratives ou autobiographiques voire imaginaires. Le titre rend d’ailleurs compte de toutes ces caractéristiques : Autofictions, ce terme issu de la critique littéraire, marqué par l’écrivain et critique d’art français Serge Doubrovsky décrit la combinaison de récits autobiographiques et fictionnels. Les quatre chapitres de l’exposition illustrent de quelle façon les narratifs autobiographiques et fictifs entrent dans la pratique du dessin et comment ils sont abordés à l’époque du numérique et des réseaux sociaux.

Le chapitre L’éloquence de la ligne met en avant le potentiel narratif des œuvres abstraites comme celles de Tomma Abts, Silvia Bächli ou Jorin de Voigt. Des artistes comme Martin Assig, Sandra Vásquez de la Horra et Jean-Luc Verna laissent entrevoir leurs états émotionnels et personnels dans le chapitre Réflexions intimes. Dans le chapitre Mythologies privées, les dessins de Ulla von Brandenburg, Leiko Ikemura, Cameron Jamie, Amelie von Wulffen et d’autres font s’entrecroiser les biographies personnelles avec des narratives culturelles, sociales et politiques. Quant au chapitre Storytelling, il est consacré aux variations du narratif contemporain inhérentes aux œuvres, comme celles de Charles Avery, Marc Bauer, Hans Op de Beecket Marcel van Eeden.

Dans le cas du Prix de dessin, la notion de dessin recouvre toute réflexion artistique directement exécutée sur papier. Le collage, l’aquarelle et toute technique mixte jusqu’aux approches substractives sont ainsi représentés dans l’exposition. A l’exception des procédés numériques ou mécaniques visant la reproduction de l’œuvre, tous les moyens graphiques sont autorisés.

Chaque année, une commission d’experts propose un groupe de trois artistes au sein duquel le lauréat sera choisi. Le prix vise à soutenir des artistes dont le dessin est le principal vecteur de création. Il s’adresse à des artistes français et étrangers lorsque ces derniers entretiennent un lien culturel privilégié avec la France, par exemple par le biais d’expositions dans des musées français, d’études ou de bourses. Tous les ans, un jury international de collectionneuses et de collectionneurs de renom est recomposé et sélectionne la lauréate ou le lauréat.

Dans le cadre de cette exposition, l’artiste suisse Marc Bauer a conçu une fresque murale pour le mur longeant la rampe au premier étage du Wilhelm-Hack-Museum en référence à sa série d’œuvres In the Past, Only présentée dans l’exposition.

l'entrée du musée est gratuite chaque samedi.

Autofictions – Dessin contemporain
Du 17 novembre 2018 au 24 février 2019

Wilhelm-Hack-Museum, Berliner Straße 23, 67059 Ludwigshafen am Rhein, 0621 504-2934,

lepetitjournal.com Heidelberg Mannheim
Publié le 21 novembre 2018, mis à jour le 22 novembre 2018

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